Pendant le match entre Limoges et l’Asvel, le patron de Lyon-Villeurbanne s’est arrêté au micro de SFR Sport. De quoi faire le point sur la saison, mais surtout sur la prochaine étape du club : l’Euroleague.
Alors que l’Asvel s’est complétement écroulée face au CSP dimanche en fin d’après-midi (en présence de Tony Parker), il a évoqué le cas de son frère. Si certains pouvaient douter de la place de TJ Parker à la tête de l’équipe, TP a été clair :
« Comme c’est mon frère, il y aura toujours beaucoup de gens qui critiquent, de la jalousie, tout ça. Ça fait partie du métier, mon frère le sait, il a grandi avec ça toute sa vie. Maintenant, moi je lui fais confiance, il a été assistant pendant cinq ans. Je l’aurais mis head coach dès la première année, j’aurais compris toutes les critiques. Mais là, il a fait son temps comme tout le monde, on fera le bilan à la fin de la saison. On verra si je le garde ou si on part sur un autre coach. Il le sait, c’est la règle du jeu. Il faut des résultats, on est l’ASVEL. Je n’aurai pas d’état d’âme, je ferai toujours ce qui est le mieux pour le club »
Depuis un peu moins d’un mois maintenant, nous savons que l’Asvel disputera l’Euroleague à partir de 2019. Une satisfaction pour le basket français, un passage important dans le projet du club. Toujours prévoyant, Tony P sait qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir pour atteindre le très haut niveau européen. Pour cela, Parker veut prendre exemple sur des organisations qui ont déjà prouvé à ce niveau :
« On va bientôt représenter la France en Euroligue, se réjouit le président de l’Asvel. J’ai envie qu’on soit prêt en 2019-2020. Je suis heureux, c’est un mal pour un bien. Il nous faut encore une année pour progresser. On voulait faire le Top 8 en Eurocoupe, on ne l’a pas fait, ça peut être une nouvelle progression la saison prochaine. Il y a encore beaucoup de choses à faire pour arriver en Euroligue. Kaunas et Bamberg sont des exemples à suivre, on ne sera jamais le CSKA ou le Fener. Leur modèle économique, ce n’est pas ce qu’on veut atteindre »
Il reste donc encore une année pour préparer son arrivée dans la plus grosse compétition européenne. De quoi (re)dessiner les contours d’un effectif qui a besoin de s’améliorer (systèmes, jeu intérieur…), avec (peut-être) un coach de renom à la barre du navire. Le meneur des Spurs sait où il veut aller. Membre de la franchise texane depuis 2001, il connait les rouages d’une franchise de top niveau mondial. Avant de conquérir l’Europe, beaucoup vont attendre de l’Asvel une domination en Jeep Élite. Direction les Playoffs dans un premier temps et un été chargé pour entamer une saison 2018-2019 décisive.
Tony Parker: « We will soon represent France in EuroLeague »
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— Eurohoops.net (@Eurohoopsnet) 7 mai 2018
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