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Quelques minutes après le troisième match de la série entre Celtics et Sixers, les louanges n’ont pas tardé à arriver concernant Brad Stevens.
Un « génie », un « gourou », les compliments ne manquaient pas envers Brad Stevens après le match de la nuit.
« Brad est un génie. Incroyable. » Al Horford
Il faut dire que le coach de Boston est bien le principal artisan de la victoire des siens cette nuit. Stevens a été capable de faire parler son talent par deux fois à des moments extrêmement importants dans le match. La première action intervient à 25 secondes de la fin du temps réglementaire où Jaylen Brown égalise grâce à un layup. La seconde est bien évidemment le fameux game winner à 5 secondes de la fin de la prolongation et grâce une nouvelle fois à un layup d’Al Horford.
Dans cette dernière action, Brad Stevens cherche à éloigner les défenseurs et donner à son pivot un matchup avantageux. Ben Simmons, Joel Embiid et T.J. McConnell sont emmenés sur la ligne extérieure. La mission est alors réussie puisqu’Al Horford se retrouve proche du cercle contre Robert Covington. Le joueur des Sixers ne peut rien faire.
Parfois il dessine des trucs, je regarde et je suis alors un peu confus. Mais Marcus a délivré une jolie passe. J’ai raté quelques tirs que je mets habituellement, mais j’ai mis celui-là.
Jaylen Brown s’est également réjoui des décisions de son coach.
Nous avons eu deux game winners, deux paniers, deux layups. Ça en dit long. Nous avons joué dur, nous nous sommes battus, c’était un environnement compliqué, mais quand il fallait dessiner les actions en sortie de temps-mort, le gros panier dont nous avions besoin, nous prenions des layups. Je tire mon chapeau à Brad Stevens.
Marcus Morris confirme que tout était planifié par Stevens.
Ce gars Stevens, c’est un gourou. Il a appelé le switch (Horford sur Covington) et il savait que cela allait arriver.
Source : ESPN
