Sèchement défaits par les Warriors au terme d’un match qui n’en aura jamais vraiment été un (113-92), les Spurs ont affiché des limites inquiétantes. De quoi les mettre au pied du mur avant le match 2.
Les fans de San Antonio pouvaient être perplexes après le buzzer final de ce premier match des playoffs. Les hommes de Gregg Popovich disposent certes d’un effectif bien moins talentueux que leurs adversaires, mais leur manque de combativité en a surpris plus d’un. Jamais dans le rythme et mangé dans l’envie dès le début de partie, les Spurs ont vécu un calvaire dans la baie d’Oakland. Après trois quart-temps, l’affaire était déjà entendue (86-63 pour les locaux).
Au milieu de cette faillite collective, plusieurs points attirent l’attention. Tout d’abord, les Spurs ont été massacrés au rebond, avec 30 prises contre 51 pour les Warriors. LaMarcus Aldridge se distingue négativement dans cette catégorie puisqu’il n’a capté que 2 rebonds dans la partie, le plus bas total de sa carrière en playoffs. A sa décharge, le reste de l’équipe n’a pas fait grand chose pour l’épauler. Si le L-Train a inscrit 14 points, les autres titulaires n’ont mis que 19 points à eux quatre réunis. Au total, le 5 majeur des Spurs a donc marqué 33 points, son plus faible total de la saison.
In their Game 1 loss, the Spurs’ starters finished with 33 points, tied for their lowest total this season.
LaMarcus Aldridge grabbed 2 rebounds, tying a playoff career-low. The Spurs’ 30 rebounds are their fewest in a playoff game since Game 3 of the 2014 NBA Finals. pic.twitter.com/eoojeD5BTE
— ESPN Stats & Info (@ESPNStatsInfo) 14 avril 2018
Après ce premier match bien délicat, difficile de voir les Spurs rebondir. Ils ont certes été capables de le faire l’an passé contre Houston, mais le contexte et l’adversaire sont bien différents. Surtout, statistiquement, la tâche s’annonce ardue pour la troupe de Gregg Popovich : depuis la saison 1983-84 et l’expansion des playoffs à 16 équipes, les duels du 7ème face au 2ème de conférence au premier tour ont donné le bilan suivant : 5 victoires pour 63 défaites.
Autrement dit, c’est pas gagné…