Au vu du problème récurrent de brutalité des forces de l’ordre avec les minorités aux Etats-Unis, le climat n’est pas à la confiance. Parfois, d’excellentes surprises sont pourtant à dénoter.
Adolescent de 15 ans, Vincent Gonzales avait pris pour habitude de rentrer illégalement dans un complexe de sport qui abritait un terrain de basket. Le patron des lieux Justin Prichett l’a averti plusieurs fois, avant de le prévenir clairement :
« J’avais de la sympathie pour ce gamin. Tout ce qu’il voulait, c’était jouer au basket. Mais bon… Je lui ai dit que s’il revenait à nouveau, je n’aurais pas d’autre choix que d’appeler la police »
Le petit Vincent est revenu, et la menace a été mise à exécution. Justin Prichett a appelé la police. C’est là que Mario Valenti entre en jeu. Prichett se souvient :
« Le policier Valenti est arrivé vers le gamin avec un air autoritaire et ferme, et il lui a dit « Petit, tu ne peux pas être là sans payer. Récupère tes affaires et vas-y ». Le gamin était un peu paniqué et surpris. C’était comme si on pouvait lire sur sa tête « Mince, j’ai été attrapé »
Mais au lieu de passer les menottes à l’adolescent, Mario Valenti lui demande pourquoi il n’arrête pas de venir illégalement au terrain. Gonzales répond qu’il veut juste s’entrainer au basket, mais n’a pas l’argent pour payer son abonnement. Valenti sort alors sa carte de crédit et se tourne vers le patron :
« Pour 150 dollars, il aurait quoi ? »
Justin Prichett n’en revient pas :
« J’étais choqué et admiratif du geste qu’il a fait. Il aurait juste pu le sortir et le ramener chez lui, ou bien lui donner un ballon. Mais le voir faire cette démarche, c’était génial »
Le complexe sportif a embrayé le pas du policier en offrant à l’adolescent un abonnement de 2 ans, payé en partie par Mario Valenti, et complété par leurs soins. Vincent Gonzales s’est montré touché par l’initiative, affirmant que ce geste « signifiait énormément pour lui ».
Une bien belle histoire comme on aime toujours en voir, et qui met incontestablement du baume au coeur.