Pour sa première saison à la tête des Wizards, Scott Brooks a emmené ses hommes à accomplir la meilleure saison de la franchise depuis 1979 ! Des joueurs transcendés qui ont même failli déjouer les pronostics en playoffs, en poussant les Celtics à un match 7 en demi-finale de conférence. Portés par cet élan de confiance, le duo John Wall-Bradley Beal s’est imposé comme l’un des backcourts les plus redoutables de la ligue. Réussissant chacun, et de loin, leur meilleure saison en carrière. La capacité de ce tandem à maintenir cette alchimie, sera un facteur très important pour espérer concurrencer les deux têtes d’affiche de l’est : Cleveland et Boston.
L’EFFECTIF
Départs : Bojan Bogdanovic (Pacers), Brandon Jennings (Chine), Trey Burke, Marcus Thornton
Arrivées : Tim Frazier (Pelicans), Jodie Meeks (Magic), Mike Scott (Hawks), Donald Sloan (Nets), Mike Young (twc), Devin Robinson (twc)
Le 5 majeur possible : John Wall – Bradley Beal – Otto Porter – Markieff Morris – Marcin Gortat
LA SAISON
Les Wizards n’ont pas frappé fort sur le marché de la free agency mais ils ont réglé deux dossiers importants. Tout d’abord, celui concernant Otto Porter, très convoité par les Kings et les Nets. Washington a égalé l’offre de Brooklyn pour conserver son jeune ailier. Une première bonne nouvelle, suivie quelques jours plus tard par la prolongation de John Wall jusqu’en 2023, afin d’assurer la présence de la superstar sur une très longue durée, lui qui souhaite évoluer toute sa carrière ici. Néanmoins, la franchise de la capitale ne donne pas vraiment l’impression de s’être suffisamment renforcée sur le papier afin de titiller les Cavs, contrairement aux Celtics.
Mais dans leur duel direct face aux Raptors et aux Bucks, les Wizards partent avec de sérieux arguments qui pourraient leur permettre de finir sur le « podium ». La saison dernière, John Wall manquait d’un sérieux back-up et l’arrivée de Tim Frazier pourrait régler ce problème. Ian Mahinmi, blessé la majorité du dernier exercice, va apporter une rotation à l’intérieur qui ne sera pas de trop. Des renforts qui ne payent pas de mine, à l’image des recrues Mike Scott et Jodie Meeks, mais qui pourraient apporter du turnover et donc de la fraîcheur à l’effectif. Une donnée dont ils ont réellement manqué lors des derniers playoffs.
Le « facteur banc » est donc ce qui peut faire basculer la saison des Wizards dans le positif ou le négatif. Les role players et les remplaçants doivent élever leur niveau de jeu et faire preuve de davantage de régularité. Et bien sûr, on leur souhaite d’être, cette fois-ci, épargnés par les blessures. La franchise dispose d’une des masses salariales les plus élevées de la ligue et ces dépenses se devront d’être justifiées.
Le joueur à suivre : Avec la signature de son nouveau contrat qui lui permet d’intégrer le top 15 des joueurs les mieux payés de la ligue, Otto Porter aura une pression particulière sur les épaules. Ses difficultés d’adaptation lors de ses premières saisons sont de vieux souvenirs et il doit désormais confirmer sa bonne campagne en passant encore un nouveau cap. Malgré une dernière saison sans grave blessure, la santé de Bradley Beal est toujours sujette à inquiétude et en cas de nouveaux pépins physiques de ce dernier, Otto Porter devra être capable d’assurer un éventuel rôle de lieutenant.
Objectif de la saison : L’objectif devrait être de faire preuve de régularité en faisant aussi bien que la saison passée. Faire moins bien que la 4e place serait un échec et s’installer à l’une des deux premières reste dur à envisager tant la force de frappe des deux épouvantails de l’est semble supérieure. Mais Washington nous l’a prouvé, ils sont durs au mal et peuvent nous offrir quelques grosses séries de playoffs. De là à bousculer la hiérarchie ?
Le pronostic Parlons Basket : 3e de la conférence est