Qualifiée pour les huitièmes de finale de l’EuroBasket, la Croatie affrontera la Russie dimanche soir. Avant cette rencontre, Dario Saric a pu s’exprimer sur le parcours de son équipe et la place qu’avait la sélection à ses yeux.
Si Bojan Bogdanovic reste pour l’instant le leader d’une équipe qui a fini deuxième de son groupe et a fait douter l’Espagne, c’est bien Dario Saric qui était le plus attendu cet été, lui qui vient de finir second au titre de rookie de l’année en NBA. Du haut de ses 15,2 points, 7,4 rebonds et 2,8 passes, il répond pour l’instant présent. Mais pour lui l’important n’est pas là :
J’aurais aimé échanger le titre de rookie de l’année si je l’avais eu contre une médaille avec mon pays. On attend cette médaille depuis trop longtemps en Croatie, tout le monde en rêve, enfin peut être pas tout le pays mais tous les gens qui s’intéressent au basket chez nous. Tout ce que nous voulons c’est que l’équipe ait de bons résultats, peu importe qui coach. Gagner une médaille ici pourrait nous ouvrir la voie pour en gagner d’autres, ça serait plus facile après.
Leur dernière médaille remontant à 1995, on peut comprendre que le joueur des Sixers veuille faire partie de l’équipe qui ramènera le précieux métal en Croatie. À l’époque, il n’avait qu’à peine un an. Mais avant de se projeter sur le podium, Saric et ses coéquipiers doivent d’abord se défaire de la Russie.
Pour l’instant tout se passe bien, comme nous l’espérions. Etre second de ce groupe est un résultat honnête, et nous avons vu à quel point c’était dur de battre cette Espagne. Nous avons cependant toutes nos chances, le basket est comme ça, un ou deux ballons perdus peuvent sceller le score d’un match. On reste cependant la seule équipe de notre groupe à avoir vraiment rivalisé avec l’Espagne, et ils savent maintenant qu’on peut les battre.
On l’a compris, le géant est plus déterminé que jamais et croit fermement aux chances de son équipe. Reste maintenant à répondre sur le terrain, rendez-vous dimanche à 20h30.