Ayant fini sa carrière aux États-Unis, Peguy Luyindula avoue : « Le plus difficile, c’est ça »

Peguy Luyindula
Le Figaro (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Passé par l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain, Peguy Luyindula avait mis un terme à sa carrière aux États-Unis, sous les couleurs des New York Red Bulls. Quelque mois après son arrivée, il s’était d’ailleurs livré sur sa nouvelle vie outre-Atlantique.

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Partout où il est passé, il a su faire preuve de réussite devant la cage. Avec 87 buts inscrits en Ligue 1 au cours de sa carrière, Peguy Luyindula était un renard des surfaces respecté dans l’Hexagone que ce soit à Strasbourg, Lyon, Marseille ou encore au Paris Saint-Germain. De quoi lui permettre d’assembler un joli palmarès avec pas moins de trois titres de champion de France ainsi que deux sacres en Coupe de France.

Hormis un bref passage par l’Espagne, l’ancien joueur des Bleus (six sélections) avait fait la totalité de sa carrière dans son pays d’origine avant de traverser l’Atlantique en 2013, pour s’engager avec les New York Red Bulls. C’est là-bas qu’il disputera les dernières saisons de son parcours sur les gazons, avant de raccrocher les crampons pour de bon.

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Pegy Luyindula raconte sa vie à New York

Interrogé par le Parisien en 2013, le buteur s’était livré sur sa vie dans la Grosse Pomme :

Cette ville est parfaite pour moi qui suis un urbain. Elle bouge vite, tout le temps, et en même temps on y est tranquille. Mon coin préféré dans la ville est Soho, au sud de Manhattan, les immeubles sont plus bas que dans le centre et il y a moins de monde. C’est moins touristique.



Je souhaite vivre à Manhattan, et ce n’est pas évident car l’immobilier y est très cher. Le plus difficile, c’est l’éloignement d’avec ma femme et mes trois enfants, dont mon petit garçon (âgé) d’un an. Heureusement, il y a Skype, comme ça les enfants voient que leur papa existe toujours. Ils vont me rejoindre cet été et s’installer définitivement avec moi.

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Au passage, son séjour sur place lui a permis de retrouver une vieille connaissance, un certain Thierry Henry. Les deux hommes se connaissaient déjà depuis longtemps, ayant notamment été coéquipiers en équipe de France, et ont disputé deux saisons ensemble à New York avant que la légende tricolore ne prenne sa retraite. Luyindula niait avoir été influencé par la présence de « Titi », mais ne cachait pas leur grande proximité :

Thierry m’a appelé quand il a su que le club discutait avec moi. Mais j’aurais très bien pu signer à Los Angeles ou à Chicago. Avec Thierry, on est ami depuis très longtemps, on s’appelait régulièrement avant que je signe à New York, et à chaque fois que je venais ici on se voyait. Maintenant, c’est pareil. Récemment je suis allé voir un match du PSG chez lui.

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Venir aux États-Unis ne fut pas une erreur aux yeux de Peguy Luyindula, qui se sentait comme un poisson dans l’eau à New York. Malgré seulement neuf buts inscrits en 60 matchs pour les Red Bulls, il profitait pleinement de son séjour dans la Grosse Pomme.

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