Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Si l’UFC n’est pas avare en athlètes monstrueux, tous ses membres ne sont pas forcément des modèles de discipline. Le Brésilien Carlos Prates a par exemple raconté son quotidien en dehors des combats… et ça peut donner des sueurs froides à certains.
On le sait, ce n’est pas simple de faire carrière à l’UFC. Non seulement il faut convaincre Dana White et ses collaborateurs de vous faire entrer dans l’organisation, mais y rester est encore plus difficile. Il n’est pas rare que certains combattants soient coupés après leur premier contrat alors qu’ils sont invaincus ou presque… mais peu excitants.
Afin d’être aussi dominant que possible et marquer les esprits, mieux vaut donc être en bonne forme physique afin d’être au top et ce aussi longtemps que possible. Il suffit de voir certains monstres à l’UFC pour s’en rendre compte, des clients comme Islam Makhachev, Alexander Volkanovski ou encore Dricus Du Plessis étant particulièrement impressionnants. Cela dit, une telle stratégie ne convient pas à tout le monde.
Le quotidien peu habituel de Carlos Prates
On pense notamment à Carlos Prates, qui s’apprête à défier Ian Machado Garry ce week-end à l’UFC 314. Invaincu depuis onze combats et doté d’un beau bilan en carrière (21-6-0), le welterweight ne dispose pourtant pas de ce que l’on peut appeler une hygiène de vie irréprochable. Interrogé par AG Fight récemment, l’intéressé s’est livré sur son train de vie au quotidien, sans cacher le moindre détail :
J’aime bien que les gens me comparent à Romario (ancien footballeur brésilien, ndlr) parce que j’aime sortir, boire et fumer. Romario est une idole. Moi je suis Carlos Prates. Je suis ici (à l’UFC, ndlr) mais si vous venez dans mon quartier, on échangera de la même façon. Je suis juste comme ça, je ne peux pas m’inventer un personnage.
Prates veut briller dans la cage, mais aussi savourer la vie en dehors des combats. Il n’hésite donc pas à se faire plaisir même si cela pourrait freiner sa carrière sur le long terme, du moment qu’il reste fidèle à lui-même. Il reconnaît cependant qu’il se laisse moins aller en amont de ses sorties dans l’octogone, à l’image d’un Sean O’Malley :
Je suis le premier à la salle, le dernier à partir. Je fais mes cinq, six rounds. Mais je continue à faire ce que je veux. Je fume un peu moins, pas parce que je dois me battre, mais parce que j’essaie de prendre un peu de poids, je suis passé à 8-10 cigarettes par jour. Je bois moins aussi. Pas de soirées depuis un mois et demi. Le plus dur, ce n’est pas l’alcool, c’est d’éviter les fêtes. Si je vais à une fête et que je vois tout le monde boire, je vais boire aussi. Donc je préfère rester chez moi.
Entre l’alcool, la cigarette et les soirées, Carlos Prates ne se refuse rien malgré qu’il soit encore très actif au MMA. Jusqu’à présent, il faut dire que ça ne lui a pas porté préjudice. Reste à savoir si sa série de victoires continuera à l’UFC 314, contre Ian Garry.