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Par Rédaction | Sport
La France est le pays du basket derrière les États-Unis, la preuve avec l’importante délégation tricolore en NBA. Elle pourrait encore s’agrandir lors de la prochaine draft, avec un talent comme Zacharie Perrin par exemple. Ce dernier a pris la parole sur son aventure américaine.
Les Français sont déjà nombreux en NBA et ils le seront encore plus la saison prochaine. S’il n’y a pas de talent attendu aussi haut que Victor Wembanyama, Zaccharie Risacher ou encore Alex Sarr dans la cuvée 2025, plusieurs pépites tricolores devraient attirer l’attention des scouts lors de la draft. Pas forcément à la hauteur des attentes, Nolan Traoré sera l’une d’elles.
Auteur de sa première saison en Betclic Elite à seulement 20 ans, Zacharie Perrin pourrait lui aussi entendre son nom sur la scène du Barclays Center en juin prochain. L’ailier fort de 2m08 tourne à 6.1 points et 4.3 rebonds de moyenne avec Nancy, le tout en seulement 18 minutes de temps de jeu. Le MVP du dernier Euro U20 a les qualités pour traverser l’Atlantique.
Zacharie Perrin parle de son expérience américaine
Des dunks comme s’il en pleuvait pour Zacharie Perrin 🤯#BetclicELITE x @SLUCbasketNancy pic.twitter.com/ZwZ5Zi2Tym
— Betclic ELITE (@Betclic_ELITE) March 23, 2025
Avec son sens du rebond et sa capacité de projection sur les transitions, Zacharie Perrin pourrait trouver un rôle assez rapidement dans une raquette NBA. Quand il est en confiance, il peut même se montrer adroit derrière l’arc, ce qui est un atout recherché outre-Atlantique. Une franchise le sait déjà, puisqu’il s’était entrainé avec les Clippers la saison passée. Il est revenu sur l’expérience pour la chaine « GOATOGUY » :
L’été dernier, je n’avais eu que deux semaines de vacances entre la fin de saison à Antibes et l’équipe de France. J’avais dû partir aux États-Unis pour faire un entrainement avant la draft. Je n’avais pas eu le temps de me reposer après la fin de saison. C’était une vraiment bonne expérience. Je me suis entrainé seulement pour les Clippers. Ça s’était bien passé en plus.
J’étais avec Armando Bacot, c’était compliqué. Tu arrives pour faire un workout avant la draft et tu te retrouves face au mec considéré comme le meilleur intérieur de NCAA depuis 3 ou 4 ans. Et lui, il n’avait aucune peine, il se mettait directement dos au panier pour m’enfoncer. Il voulait m’éteindre et montrer ce qu’il savait faire. Je ne voulais pas aller à la draft, je voulais juste voir comment c’était.
Zacharie Perrin est déjà passé par les États-Unis, mais sans réelle intention de s’y imposer. L’été dernier, il voulait surtout découvrir le fonctionnement de la ligue et des entrainements. Mieux préparé, il pourrait passer le cap dans quelques semaines.
