Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Critiqué de toutes parts ces derniers jours pour un engagement à 200.000 euros qu’il n’aurait pas tenu envers une candidate de « Qui veut être mon associé », Tony Parker n’a que peu goûté ce qu’il estime être un dénigrement médiatique. Il a donc pris la parole, réglant quelques comptes au passage.
Reconverti dans le business avec succès, Tony Parker traverse une période un brin plus compliquée. Voilà plusieurs joueurs que l’ancien international français voit son nom traîné dans la boue suite à un deal qu’il n’aurait pas honoré dans l’émission « Qui veut être mon associé ». Et face à l’ampleur prise par la chose, il a brisé le silence.
Tony Parker se défend suite à la polémique QVEMA
Dans les colonnes du « Progrès », TP a tenu à donner sa version de l’histoire et à se défendre. Car selon l’ex-basketteur, les choses ne sont pas si simples :
C’est dommage que les journaux fassent des raccourcis. Déjà, la promesse était de 100 000€ pour moi et 100 000€ pour Marc Simoncini.
Quand vous faites cette émission, bien sûr qu’il y a des due diligence (audit, vérification…), mais il n’y a pas de garanties. Encore heureux ! On ne va pas faire un business en vingt minutes de présentation ! Et, si la due diligence ne passe pas, vous ne faites pas le deal. Je comprends qu’elle soit déçue, mais beaucoup de choses que cette dame a dites dans l’émission étaient floues. Partant de là, Marc et moi avons décidé de ne pas faire le deal.
Connu pour ses positions tranchées vis-à-vis de la mentalité française, lui qui se réclame davantage de la vision américaine, TP est d’ailleurs revenu sur le sujet – tout en rappelant son attachement à l’Hexagone malgré tout :
C’est dommage et injuste que l’on essaie de taper sur les gens qui investissent en France, qui créent des emplois alors que j’aurais pu prendre mon argent et le faire aux États-Unis. Maintenant, c’est comme ça. Et, comme je l’ai toujours dit, j’adore mon pays et suis fier d’y vivre.
Dans cette épreuve délicate, le quadruple champion NBA peut en tout cas compter sur le soutien de son ami et business partner Anthony Bourbon, qui a expliqué lors d’un live :
Nous, on met notre argent en fait. On ne va pas faire tous les deals. Parfois on s’engage sur un dossier et quand on l’ouvre, pour une raison X ou Y, on n’y va pas. Je prends la défense de Tony sur ce dossier très précis. Peut-être qu’il a mal annoncé ou mal communiqué dessus. Maintenant, il n’a pas signé un papier dans l’émission disant les 200 000 ou 300 000, je te les donne quoi qu’il arrive.
C’est la seule émission où on dépense entre 500 000 et un million pour participer. Il ne faut pas trop de haine, sinon aucun entrepreneur ne va venir se mouiller, investir et soutenir des start-up si c’est pour se faire défoncer derrière.
Tony Parker est-il autant à blâmer que l’entrepreneuse l’a laissé entendre dans son récit ? Lui estime que non, et il a décidé de monter au créneau pour défendre son honneur. TP en a profité pour rappeler qu’il investissait beaucoup en France, et qu’il était dommage, à ses yeux, de le critiquer pour cet incident isolé. Voilà qui est dit !