En Corse le 12 juillet 1998, Mireille Dumas cash : « Quand la France a gagné, les Corses ont…

Mireille Dumas
Clique TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Plutôt réfractaire au foot jusqu’à ce jour-là, Mireille Dumas se trouvait en Corse lors de la finale de la Coupe du Monde 1998. Elle y a vécu un épisode pour le moins troublant et apeurant lors du coup de sifflet final, synonyme de titre de champion du monde. Explications.

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La portée s’est étendue bien au-delà du sport, certains avançant même que depuis la Libération, la France n’avait jamais autant été unie. Le 12 juillet 1998, c’est l’Hexagone tout entier qui a basculé dans l’ivresse suite au doublé de Zinédine Zidane et au troisième but en guise d’apothéose marqué par Emmanuel Petit. Un moment historique, dont tous ceux qui l’ont vécu se souviennent.

De ce soir-là, chacun a en effet gardé une anecdote plus ou moins marquante. Certains étaient avec leurs amis, quand d’autres ont vécu le match en couple ou en famille. Mais rares sont ceux qui peuvent se targuer d’avoir une anecdote aussi détonnante, à tous points de vue, que Mireille Dumas !

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Le 12 juillet 1998 mouvementé de Mireille Dumas en Corse

Dans les colonnes de « Ouest-France », la star du PAF avait ainsi expliqué comment elle avait vécu la finale dans un restaurant corse… avec un drôle d’événement à la clé :

J’étais en Corse avec mon mari et sa famille. Nous avons regardé le match dans le restaurant familial. L’ambiance était incroyable ! Je me souviens des hurlements de joie lorsque Zidane a marqué.



À la fin du match, les Corses ont tiré des coups de feu en signe de victoire, une tradition corse. Mais deux personnes du restaurant ont eu tellement peur qu’elles se sont réfugiées sous une table !

Il ne s’agit là pas du seul épisode loufoque impliquant football et arme à feu sur l’île de Beauté. Le 23 avril 1976, lors d’un match entre Calenzana et Murato, un supporter placé sur la touche avait tiré sur le ballon dans l’espoir de l’empêcher d’entrer dans le but… en vain.

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En dépit du témoignage de l’arbitre qui avait affirmé n’avoir « rien vu ni entendu », ce supporter un poil trop impliqué avait alors été condamné à trois mois de prison ferme pour port d’arme prohibé.

Quant à Mireille Dumas 22 ans plus tard, en tout cas, elle n’a pas laissé ces coups de feu entacher son bonheur lors du fameux 12 juillet 1998. Mieux, ce succès lui a donné des idées :

Cette victoire m’a convertie au football et m’a tellement marquée que j’en ai fait un film, « Au coeur des Bleus », dans lequel j’ai interviewé les champions.

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Les Corses sont connus pour leur enthousiasme, et il arrive parfois que les choses débordent un peu du cadre établi. La bonne nouvelle, c’est que tout était autorisé en ce soir magique du 12 juillet 1998, lors duquel la France n’a fait qu’une, et cela jusqu’au petit matin. Mireille Dumas s’en souvient encore !

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