puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Draymond Green, comme de nombreux joueurs de l’ancienne génération, vient d’une famille pauvre et d’un quartier défavorisé. Il a grandi dans l’une des villes les plus dangereuses des États-Unis, et il a été très honnête sur cette expérience.
Petit à petit, le basket est en train de devenir un « sport de riches » aux États-Unis. Alors évidemment, les jeunes jouent toujours avec la même passion dans les quartiers défavorisés, mais pour atteindre le plus haut niveau, il vaut mieux avoir des parents capables d’assumer toutes les dépenses matérielles et logistiques.
Un prospect doit désormais avoir plusieurs paires, si possible de plusieurs marques différentes, afin de pouvoir participer aux camps Nike comme aux camps Under Armour. Ensuite, il doit pouvoir voyager avec son équipe afin de participer à des tournois prestigieux dans l’espoir de se faire remarquer, et s’il veut vraiment passer un cap et prendre un entraineur personnel, c’est un billet en plus.
Draymond Green dévoile les dessous de son enfance
C’est peut-être la plus grande différence entre la nouvelle et l’ancienne génération en NBA. LeBron James, Kevin Durant, Draymond Green, eux venaient de rien. Eux devaient tout miser sur le basket pour sortir de la misère. Dans une récente interview, l’intérieur des Warriors a fait plusieurs révélations sur son enfance difficile :
J’ai déjà utilisé une chaussette sale comme serviette. J’ai sans doute fait pire que ça, mais c’est déjà bien dégoutant. Dans mon enfance, on mangeait souvent des sandwichs avec des saucisses de Bologne et du fromage. Ma famille n’avait pas assez d’argent pour s’acheter des nouilles instantanées. À la fin de ma carrière je pourrais dire que j’ai connu la galère.
Draymond Green vient de Saginaw, l’une des villes les plus dangereuses des États-Unis. Il a grandi dans une famille pauvre, dans une ville où la délinquance aurait pu être une solution facile pour lui, mais il n’a jamais perdu son rêve des yeux. Il peut être fier de son succès sportif, de ses 200 millions gagnés chez les Warriors, et de la manière dont il équilibre sa vie de famille et ses différents business.
Il y a un équilibre difficile à trouver entre se faire de l’argent et passer du temps en famille. Parfois tu dois faire un choix entre les deux, mais dans la vie si tu veux prendre, il faut savoir donner. Il faut trouver le bon équilibre au quotidien et j’essaye de faire au mieux. C’est impossible de le faire parfaitement, il faut juste faire de son mieux.
Draymond Green a connu la galère dans sa jeunesse, ce qui explique son tempérament de feu. Il a sorti sa famille de Saginaw, a remporté des titres et des millions, et désormais, il est sûr que personne ne mangera des sandwichs à la saucisse chez lui.
