Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Comme de nombreux footballeurs, Jérémy Ménez a décidé de parcourir le monde sur sa fin de carrière. Il est notamment passé par la Turquie, où son aventure s’est plutôt mal terminée. Il a été très honnête sur la chose dans une récente interview.
Jérémy Ménez, un peu à l’image de Hatem Ben Arfa, autre joyau de la génération 87, n’a pas eu une carrière à la hauteur de son talent. Sur le papier pourtant, la liste des clubs par lesquels il est passé est loin d’être ridicule avec des institutions fortes comme l’AS Monaco, la Roma, le Milan ou encore le Paris Saint-Germain… Mais il aurait pu aller encore plus haut.
En effet dans sa jeunesse, avant même qu’il ne signe son premier contrat professionnel avec le FC Sochaux-Montbéliard, c’est Sir Alex Ferguson en personne qui se déplaçait chez lui pour le convaincre de rejoindre Manchester United. En suivant l’un des plus grands tacticiens de son époque, il aurait peut-être connu plus que ses 24 sélections en équipe de France.
Jérémy Ménez cash sur la Turquie
Bref, après avoir alterné entre la Ligue 1 et la Serie A pendant plus de 10 ans, Jérémy Ménez s’était finalement envolé pour la Turquie et Antalyaspor, où il n’a disputé que 9 rencontres… De passage au micro du journaliste Smaïl Bouabdellah, l’attaquant a dévoilé les dessous de cette drôle d’aventure :
Après mon passage à Milan j’ai pas mal de problèmes de ma vie privée. Je ne vais pas mentir, à partir de ce moment là je lâche un peu le football. Je ne lâche pas dans le sens où je ne veux plus jouer, mais dans le sens où je travaille un peu moins, je sors un peu plus. En Turquie je suis loin de mes enfants, je me sépare… Pourtant la Turquie c’est un pays de football.
Mais malheureusement il n’y a pas les résultats qui vont avec, et au bout de deux ou trois mois le président ne nous paye plus, donc je décide de partir. Il nous explique que les résultats ne sont pas bons, qu’il compte partir du club dans les semaines qui arrivent. C’est à ce moment que je reçois un coup de téléphone pour partir au Mexique.
La fin de carrière de Jérémy Ménez a été marquée par des problèmes personnels et une grosse perte de motivation. Il n’a pas été aidé par des conditions de travail douteuses en Turquie, où son club d’Antalyaspor a rapidement arrêté de le payer en raison de résultats médiocres. Comme quoi, pour être bon avec les jambes, il faut être bien dans la tête.
Son passage en Turquie n’a pas été marquant pour Jérémy Ménez. Habitué des grandes institutions, il avait eu du mal à comprendre et accepter le fait de ne pas être payé en raison des résultats de l’équipe.