puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu S. | Rédacteur sport
Victor Wembanyama va bien et il peut dire merci au staff des Spurs pour ça. La franchise a trouvé un caillot au niveau de son épaule, à temps si tout va bien, ce qui devrait lui garantir une guérison au fil des mois. Mais son absence aura des conséquences sur la NBA.
Il n’y aura plus de Victor Wembanyama sur les parquets NBA avant quelque temps. Le Français entame son processus de guérison après que les médecins aient trouvé un caillot au niveau de son épaule. Un diagnostic très grave, oui, car potentiellement mortel si on ne fait rien à temps. Et la vie de sportif n’aide certainement pas à guérir correctement.
Simple repos et anticoagulant dans les prochains mois, voire opération ? On ne connaît pas encore les détails, mais Wemby peut s’estimer heureux. Les Spurs devront désormais se débrouiller sans lui même si le staff est confiant, persuadé que le Français devrait être remis pour le camp d’entraînement de septembre. Et c’est déjà une bonne chose.
Un trophée en moins pour Victor Wembanyama
Malheureusement, et outre la potentielle absence de playoffs, cette nouvelle aura d’autres répercussions concernant Wemby. On pense surtout au titre de défenseur de l’année qui était promis au Français au vu de sa domination. Mais sa maladie lui enlève toute chance de remporter le trophée puisqu’il ne sera pas éligible.
La raison est simple : depuis quelques années la NBA demande aux joueurs de jouer au moins 65 matchs pour être éligible aux trophées individuels. Le rookie de l’année est exempté, mais pas le MVP, ni le DPOY. Wemby terminera la campagne avec seulement 46 matchs et ne pourra donc pas prétendre au trophée et c’est un problème pour David Dennis Jr.
David Dennis Jr : « Ça devrait sonner le glas concernant la limite de 65 matchs pour être éligible à un trophée. Victor Wembanyama ne sera pas DPOY alors qu’il est clairement le meilleur défenseur de la NBA. Il est puni parce qu’il a un caillot de sang. »
Rappelons que Wembanyama n’est pas techniquement blessé, mais victime d’une maladie à la place. C’est évidemment injuste même si le résultat reste le même. C’est là que la nouvelle règle de la NBA montre ses limites, car Victor était quasi assuré de remporter le DPOY. Le futur gagnant cette saison sait déjà qu’on pourra mettre un gros astérisque à côté de son trophée…
La NBA doit-elle mettre fin à cette nouvelle règle des 65 matchs ? Le feuilleton Victor Wembanyama pourrait relancer le sujet. Beaucoup de colère et de déception du côté de San Antonio devant le terrible verdict.
