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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Gardien de but fantasque, aussi attachant pour les uns qu’irritant pour les autres, Pascal Olmeta est aussi et surtout un homme droit, qui a mis sa notoriété au service d’une association pour les jeunes. Alors quand Jean-Luc Delarue n’a pas tenu ses promesses envers lui, les choses se sont rapidement envenimées…
Pascal Olmeta peut être critiqué sur plusieurs points, mais pas sur celui de toujours être resté fidèle à lui-même et à ses convictions. Gardien de but au tempérament explosif, au point par exemple de tabasser un supporter qui l’insultait dans le parking après un match au Vélodrome, le Corse a vite tourné la page du ballon rond pour se consacrer au projet de sa vie : son association.
Voilà en effet de longues années que la structure « Un sourire, un espoir pour la vie » oeuvre pour les enfants, tant et si bien que Jean-Luc Delarue, alors à son apogée, avait invité Olmeta pour lui donner davantage d’écho. Seulement voilà : les choses ont rapidement tourné au vinaigre, et le natif de Bastia ne l’a jamais digéré.
Pascal Olmeta très virulent envers Jean-Luc Delarue
De passage sur le plateau de la radio « Hit And Sport », Olmeta n’y était ainsi pas allé par quatre chemins pour évoquer la star du PAF :
Ça, c’est un drôle d’enculé… Je me rappelle, la veille c’était la tempête en Corse et j’ai peur des avions. J’y allais vraiment pour le but, pour l’association, je pensais qu’on allait voir au moins 30 secondes d’images de mes petits, de l’association.
Les journalistes que j’avais eus la veille, l’avant veille et 10 jours avant, c’était pour l’association. Et quand je me pointe là bas, je suis à 19h dans les loges, on vient me voir, on me montre les questions qu’il allait me poser… L’heure passait, j’ai dit : « Je me casse », on me dit : « Non non ça y est c’est à toi », je rentre sur le plateau, pour entendre dire : « Bon voilà, l’émission se termine ! »
Furax de ce manque de respect, Olmeta est parti régler ses comptes avec Delarue, qu’il a visiblement trouvé dans un état second, et qui fait écho à ses problèmes qui ont éclaté par la suite :
J’ai été pris pour un gros con, et ça, ça me déçoit d’autant plus que moi, ma gueule, c’est pas grave, on me connait. Mais m’être déplacé pour ne pas entendre parler de mes petits, ça c’est lamentable.
Delarue ? Je l’ai vu après, il a beau avoir ses gardes du corps, j’en ai rien à foutre… Il ne s’est pas dégonflé, je ne sais pas ce qu’il avait bu ou mangé… Mais bon, je lui ai dit ce que j’avais à lui dire, et puis c’est tout, les choses font que c’est comme ça.
Pascal Olmeta ne se gêne pas pour dire les choses comme il les pense, et en l’occurrence, sa seule expérience avec Jean-Luc Delarue lui a laissé un goût bien amer en bouche. On peut néanmoins le comprendre au vu de son récit, d’autant que l’association « Un sourire, un espoir pour la vie » mérite tout le respect du monde.
