Par Joël Pütz | Journaliste sportif
S’il vit aux États-Unis depuis près de deux ans, Bilal Coulibaly n’en reste pas moins profondément attaché à sa France natale. En compagnie de son compatriote Alex Sarr, la pépite de Washington a révélé son premier réflexe lors de son retour dans l’Hexagone.
Que cette saison est longue pour les Wizards… Avec seulement 9 victoires pour 45 défaites, les joueurs de la capitale sont très largement la pire équipe de la NBA en 2024-25. La franchise est même parvenue à égaler par deux fois son record de défaites consécutives (14) depuis la reprise, c’est dire le niveau de médiocrité à l’heure actuelle.
Cela étant dit, gagner des matchs n’a jamais vraiment été dans l’objectif des dirigeants, du moins pas cette année. Il s’agissait surtout de développer les jeunes, à commencer les Français Bilal Coulibaly et Alexandre Sarr. Le trade de Kyle Kuzma avant la deadline devrait d’ailleurs faire beaucoup de bien au premier cité, bridé par la présence de l’ancien Laker et qui aura désormais bien plus de place pour s’illustrer en attaque.
Le gros manque culinaire des joueurs français des Wizards
Cela fait maintenant plus d’un an et demi que l’ancien des Mets joue aux États-Unis, tandis que Sarr l’a rejoint cet été après sa draft. S’ils se sont habitués à ce nouvel environnement, ils n’en demeurent pas moins attachés à leur pays d’origine… en particulier sur le plan culinaire. Ils se sont ainsi exprimés sur les spécialités auxquelles ils veulent à tout prix goûter quand ils sont en France, sur le compte X de Washington :
Alex Sarr : Le foie gras, c’est comme du foie de canard en gros. Ça me rappelle là d’où je viens parce que c’est tellement bon, tu peux manger ça n’importe où.
Bilal Coulibaly : Quand je suis rentré à Paris, la première chose que j’ai réessayée était le pain au chocolat. Ouais, j’avais trop hâte de pouvoir refaire ça.
Difficile de faire plus français, mais on les comprend totalement ! C’est d’autant plus le cas pour Sarr qui originaire du Sud-Ouest, réputé pour son foie gras de grande qualité. Autre question qui leur a été posée : quelle partie de l’Hexagone seraient-ils prêts à montrer à leurs coéquipiers ? Là encore, les réponses des deux pépites divergent :
Bilal Coulibaly : Je les emmènerais probablement chez moi, de là où je viens, simplement pour qu’ils puissent rencontrer ma famille et tous les autres.
Alex Sarr : Je pense que je les emmènerais à Nice. Je ne crois pas être déjà allé là-bas mais de ce que j’ai vu, ça a l’air vraiment très, très beau.
La nourriture française est bien différente de celle que l’on trouve aux États-Unis. Alex Sarr et Bilal Coulibaly n’avaient donc logiquement qu’une idée en tête la première fois qu’ils sont revenus sur le sol tricolore : se remplir la panse avec les spécialités locales !