Earvin Ngapeth honnête sur sa nouvelle vie en Turquie : « Il faut arriver avec…

Earvin Ngapeth, aujourd'hui en Turquie
France 3 (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Son retour en France aura été de courte durée. Après quelques mois passés dans sa ville natale, Poitiers, Earvin Ngapeth s’est envolé pour la Turquie et le club de Fenerbahçe. Il s’est ouvert au sujet de cette nouvelle expérience pour France 3.

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L’été dernier, après 13 longues années passées loin de la France, Earvin Ngapeth effectuait un retour remarqué à Poitiers, sa ville natale. Après avoir chassé les belles sommes, il exprimait sa volonté de porter un projet sportif local, familial, dans lequel il contribuerait bien au-delà du terrain. Mais dès le mois de décembre, il a décidé de partir. Pour France 3, le champion olympique est revenu sur cette décision.

Nous les joueurs, on fait nos carrières en fonction des défis que l’on se lance. C’est sûr que personnellement j’aurais aimé rester à Poitiers pendant 4 ans, mais la facilité ne va pas avec moi, ne va pas avec les objectifs que j’ai en équipe de France. Aujourd’hui pour être performant il faut jouer dans des gros clubs, il faut de la pression et du danger.

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Earvin Ngapeth parle de son départ en Turquie

Earvin Ngapeth était dans un fauteuil à Poitiers, dans un environnement qu’il connait par coeur puisque son père y a entrainé pendant plusieurs saisons… Mais ce n’est finalement pas ce qu’il recherche. À 34 ans, il ressent encore le besoin de se surpasser, de relever des défis et de se maintenir en forme pour l’équipe de France. C’est à Fenerbahçe qu’il retrouve cette pression qu’il aime tant.



Il faut arriver avec humilité. J’ai regardé les places libres dans le vestiaire avant de m’installer, c’est comme ça que ça se passe. Dans le bus c’est pareil, tu regardes où tu as de la place avant de t’assoir. Comme un enfant. Mais il ne faut pas se mentir, arriver avec le statut de double champion olympique ça aide beaucoup au niveau de l’accueil.

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De retour en Turquie pour la deuxième fois de sa carrière, Earvin Ngapeth évolue dans l’un des plus grands clubs omnisports de la planète. Le foot et le basket sont des religions chez les supporters du « Fener », et le Français rêve de mettre le volley au même niveau. Ce ne sera malheureusement pas le cas cette saison, puisque l’équipe est déjà éliminée de la Ligue des Champions. Un résultat digéré plus facilement par celui qui s’est installé à Istanbul sans sa famille.

Si j’avais les enfants avec moi ce serait plus difficile. Tu dois jouer avec eux même quand tu es énervé après une défaite, il faut sourire et être à l’écoute. Quand je perds j’aime bien être au calme. Ça fait partie de la carrière.

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Il pensait vivre un rêve à Poitiers, chez lui, mais Earvin Ngapeth a rapidement décidé de retourner à l’étranger. Il aime être dans l’inconfort, il aime découvrir de nouvelles villes, c’est là qu’il est le meilleur.

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