Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Laissé libre par Montpellier, Valère Germain a décidé en 2023 de quitter le championnat de France afin de rejoindre… l’Australie. Un choix qu’il ne regrette pas, compte tenu notamment d’une grande différence qu’il y observe par rapport à l’Hexagone.
Selon son propre aveu, il aurait pu poser ses bagages aux États-Unis, voire même en Arabie saoudite. Au lieu de cela, Valère Germain a été séduit par une destination encore plus exotique et rare pour un footballeur évoluant en Europe. Auteur d’un remarquable parcours en Ligue 1, que ce soit sous les couleurs de Monaco, Nice, Marseille ou Montpellier, il a ouvert une nouvelle page de son histoire… en Australie.
Valère Germain révèle la grande différence entre France et Australie
Approché par le Macarthur FC, Germain a débarqué libre en A-League, un championnat mineur où les joueurs de son calibre se font encore rares. Depuis, c’est un véritable conte de fées qu’il vit sur place, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. En effet, lui et sa famille se plaisent en Australie, où ils ne craignent pas pour leur sécurité. Un sujet qu’il avait déjà brièvement soulevé et sur lequel il est revenu pour Le Figaro :
Valère Germain : On y vit très bien. On est proche de la mer, il fait beau toute l’année, on est dans une grande ville à Sydney, il y a énormément de choses à faire… On se sent aussi en sécurité. On peut laisser nos téléphones sur la serviette à la plage quand on va se baigner ou nos affaires sur les chaises au restaurant sans y penser. On sait qu’on ne nous les volera pas. En France, ce n’est pas envisageable.
Une donné non négligeable pour l’attaquant tricolore, dans un contexte où les cas de cambriolages chez des footballeurs se multiplient en France. Là encore, le cadre de vie australien se voudrait bien plus rassurant à cet égard :
Valère Germain : Ma femme a toujours préféré habiter en appartement quand on était à Monaco ou à Marseille.
Ici, on vit dans une maison, sans portail ni clôture autour. On est directement dans la rue. La trottinette et le vélo de mon fils sont devant la porte d’entrée à la vue de tout le monde depuis six mois et personne n’y a jamais touché. La nuit, souvent, on oublie de fermer certaines portes à clé mais personne n’est jamais rentré. Je sais que maintenant, lorsque je pars en déplacement, ma femme est beaucoup plus rassurée.
Pas étonnant dès lors, que Germain poursuive sa route en Océanie, malgré l’éloignement qu’il déplore avec ses proches restés dans l’Hexagone. Le bien-être et la sérénité dont il profite chez lui apparaissent après tout comme un solide argument, même par rapport aux gros insectes typiques de la région. Un simple insecticide suffit en effet à se débarrasser de ces intrus dans son domicile.
En attendant de retourner en France pour y passer sa retraite sportive, Valère Germain savoure la vie en Australie et la sécurité qui y règne. Cela explique peut-être le calme et le sang-froid dont il fait preuve face au but depuis ses débuts en A-League.