Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Parmi les derniers phénomènes arrivés en WNBA, Cameron Brink avait notamment fait le déplacement à Paris pour voir les Spurs de Victor Wembanyama en action. Sauf que la joueuse des Sparks s’y est retrouvée au coeur d’une situation très gênante…
L’arrivée de De’Aaron Fox il y a quelques jours l’a encore prouvé : Victor Wembanyama est un véritable aimant à stars. Nombreux sont ses pairs à être séduits par l’idée de jouer avec lui, en particulier des meneurs de jeu comme l’ancien des Kings ou bien Chris Paul, qui a rallié les Spurs cet été. Ce n’est pas tous les jours qu’on dispose d’une cible aussi gargantuesque que mobile comme le pivot français, après tout.
Plus globalement, ce dernier n’a cependant pas attendu d’arriver en NBA pour attirer les gros noms. À l’époque où il portait encore les couleurs de Boulogne-Levallois, on pouvait déjà voir des superstars américaines comme l’acteur Michael Douglas ou même le rappeur Travis Scott se rendre en France pour assister à ses matchs aux Mets 92. Un traitement totalement unique dans l’histoire pour un basketteur international.
La situation très gênante pour Cameron Brink aux Paris Games
Forcément, son retour à Paris en janvier lors de la double confrontation avec Indiana a été mis en avant par la ligue. On a vu une foule de stars se bousculer à Bercy pour le voir jouer : Teddy Riner, Antoine Dupont, Tony Parker… mais aussi Cameron Brink, rookie des Los Angeles Sparks en WNBA et qui a fait le buzz aux côtés du big man. Il lui est cependant aussi arrivé une drôle de mésaventure, comme confié sur son podcast :
On était au premier rang pour les deux matchs à Paris, Spurs vs. Pacers. Le premier match, la WNBA m’avait équipée d’un micro pour me suivre pendant tout le voyage. Ce qui était drôle c’est qu’il y a ce gars aux Spurs qui s’appelle Devin Vassell, quand il met un trois points, il fait cette célébration où il met ses doigts devant son oeil. Ma mère m’a dit : « On dirait qu’il fait le geste (où il lèche le v*gin) ».
Et puis elle imite le geste avec ses doigts écartés. Il y a certaines personnes qui ne savaient pas, je ne savais pas d’où ça venait à l’origine. Elle l’a littéralement fait au premier rang, la caméra était braquée sur nous et j’étais équipée d’un micro. Je me souviens être devenue toute rouge et je lui ai dit : « Maman ! » Et puis je regarde vers le banc des Spurs et je jure que certains des gars nous regardaient.
Ils se disaient : « C’est quoi ça bordel ? Qu’est-ce que ces filles blanches font en bord de terrain ? Elles sont folles ! »
On imagine à peine l’immense gêne ressentie par la rookie en public, même si cette anecdote est également la source d’un gros moment de rigolade. Reste à savoir si Wemby faisait partie des joueurs qui étaient sur le banc, lors de cette séquence.
Cameron Brink était simplement venue à Paris pour voir des matchs NBA, mais sa mère et elle se sont retrouvées avec les regards des Spurs braqués sur elles après des propos lunaires en place publique. Le timing voulait en plus qu’elle soit équipée d’un micro…