Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Annoncé comme grand favori au prochain first pick de draft, Cooper Flagg voit plusieurs franchises se l’arracher. Draymond Green a d’ailleurs donné son avis tranché sur sa future destination… et comme si souvent avec lui, ça pourrait faire des vagues.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça part dans tous les sens pendant cette trade deadline 2025. En l’espace de quelques jours, ce sont des clients comme Luka Doncic, Jimmy Butler, Anthony Davis ou encore De’Aron Fox qui ont changé de crèmerie. La plupart du temps, il s’agissait de transferts destinés à se renforcer en amont des playoffs… mais tous ne sont pas de cette nature, comme l’ont prouvé les Pelicans.
En effet, ces derniers ont également animé le marché cette nuit en se séparant de Brandon Ingram, qui a fait ses valises pour rejoindre les Raptors. New Orleans se sépare ainsi d’un ailier capable de tourner à plus de 20 points de moyenne sans sourciller et ce n’est pas sans raison : la franchis est dernière à l’Ouest (12-39) et a subi une cascade de blessures parmi ses stars. Autant tout faire pour obtenir le first pick de draft en juin.
La décla polémique de Draymond Green sur Cooper Flagg
Si la cuvée 2024 n’avait pas impressionné grand-monde, c’est une autre histoire concernant celle de cette année. Un certain Cooper Flagg s’apprête ainsi à faire ses débuts en NBA, l’intérieur de Duke étant annoncé comme le favori au premier choix depuis des mois. Que ce soit NOLA ou des franchises comme le Jazz, les Wizards ou les Hornets, les équipes en bas de tableau vont littéralement s’arracher le jeune Américain.
Toujours aussi bavard, Draymond Green a d’ailleurs donné son avis sur le cas de Flagg récemment… avec une sortie qui risque de faire des vagues de par sa forme :
Je ne veux pas être raciste, mais l’Utah est très blanc. C’est un endroit très blanc. Je suis sûr qu’ils le considèrent comme leur prochain grand espoir et qu’ils pensent qu’il s’adaptera à eux. Il vient du Maine, et je pense que c’est une sorte de mariage parfait.
Dit comme ça, on imagine que les fans du Jazz n’apprécieront guère l’analyse du Dancing Bear, pas connu pour garder sa langue dans sa poche. En revanche, nul doute que les Mormons seraient absolument ravis d’accueillir l’ailier-fort alors que leur projet de reconstruction n’avance pas beaucoup. Son arrivée permettrait au moins à la franchise d’obtenir une potentielle superstar qu’il faudrait ensuite entourer convenablement.
À ce titre, Draymond affirme d’ailleurs que cette destination serait d’autant plus idéale pour le futur rookie que le GM local est connu pour faire des miracles en partant de pas grand-chose, ce dernier accumulant ainsi les choix de draft depuis des mois :
(Danny) Ainge a reconstruit les Boston Celtics tels que nous les connaissons aujourd’hui en utilisant exactement la même stratégie. Il a prouvé qu’il pouvait le faire et je pense qu’il le fera à nouveau.
Cooper Flagg est blanc, l’Utah est un état qui apprécie les blancs : pour Draymond Green, il n’en faudrait pas plus pour que le Jazz soit le point de chute idéal pour la pépite de Duke. Une analyse assez peu conventionnelle de la part du quadruple champion NBA.