Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Aujourd’hui de retour en France du côté du Paris FC, Maxime Lopez a vécu quatre saisons pleines en Italie avant cela. Dans une récente interview, l’ancien de l’OM a été très honnête sur la différence entre les deux pays.
Quand Maxime Lopez a débarqué sur le devant de la scène avec l’Olympique de Marseille, il était difficile d’imaginer qu’il serait en Ligue 2 à seulement 27 ans. Attention, il s’est engagé avec le Paris FC l’été dernier pour avoir une chance d’évoluer avec son frère dans un club très ambitieux, pas parce qu’il n’avait plus le niveau pour la Ligue 1, mais ce choix n’en reste pas moins surprenant.
Car il avait réussi une chose assez difficile dans sa jeunesse : s’imposer dans la Cité Phocéenne en étant issu du centre de formation, ce qui est réservé à une certaine élite. Et comme Samir Nasri, Boubacar Kamara, Mathieu Flamini ou les frères Ayew, ses talents ont rapidement été convoités dans les championnats étrangers.
Maxime Lopez balance sur la France
Le milieu de terrain n’a pas fait le choix de l’Angleterre comme les autres, mais plutôt de l’Italie, où sa finesse technique était particulièrement appréciée malgré un déficit physique. À Sassuolo et à la Fiorentina, Maxime Lopez a constaté la différence dans la charge de travail en Serie A et en France. Il s’est exprimé sur le sujet dans La Zone :
À l’Olympique de Marseille j’ai eu la chance d’avoir des préparateurs physiques italiens, donc dès l’OM, j’ai commencé un énorme travail physique. Quand je suis arrivé en Italie j’étais un peu habitué à ces méthodes de travail, mais je le dis, les Français on est des fainéants ! C’est la vérité. Et même les jeunes n’ont pas le même rapport aux anciens qu’en France.
En France c’est devenu très compliqué. En Italie tu conserves la culture du respect, c’est complètement différent. Ce qui est dommage c’est qu’en France il n’y a que des cracks. J’ai joué contre des Italiens, je ne comprenais pas comment ils faisaient pour se retrouver en sélection nationale. Le foot est devenu trop simple pour les jeunes ici. C’est normal qu’ils deviennent fous.
Le niveau n’est pas le même en France et en Italie selon Maxime Lopez, ce qui expliquerait la différence de comportement entre les jeunes de ces deux pays. Les tricolores, très talentueux et impatients, ne respecteraient plus forcément les anciens à qui ils rêvent de prendre la place. Le problème, c’est que la précocité ne leur permet pas d’apprendre la valeur du travail.
En 4 saisons passées de l’autre côté des Alpes, Maxime Lopez a vu une vraie différence entre la France et l’Italie dans la préparation physique, mais aussi dans l’attitude des joueurs. À ses yeux, le Français n’est pas un acharné de travail.