Restée 2 ans en L1, la légende Petr Cech très honnête : « Il faut reconnaître qu’en France…

L'ancien gardien de but Petr Cech, ici accompagné du drapeau de la France
Sky Sports (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Avant de s’imposer comme l’un des meilleurs gardiens de l’histoire de la Premier League, Petr Cech a fait ses gammes en Ligue 1, sous les couleurs du Stade Rennais. Un épisode de sa carrière durant lequel il a dû surmonter quelques obstacles de taille.

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Les plus jeunes l’ont vu évoluer à Arsenal, club dans lequel il a tout de même effectué pas moins de 139 apparitions. Les plus anciens l’ont découvert dans les rangs du Sparta Prague, où il a goûté au plus haut niveau. La plupart des fans de football se souviennent néanmoins avant tout de Petr Cech dans un maillot de Chelsea. Hormis peut-être ceux du Stade Rennais, qui l’ont soutenu lorsqu’il a joué pour leur équipe.

Petr Cech se livre sur sa parenthèse au Stade Rennais

Arrivé en provenance de Tchéquie en juillet 2002, Cech s’est tout de suite imposé comme le gardien de but titulaire à Rennes. Et pour cause, sachant que l’état major breton avait dû débourser 5 millions d’euros pour se l’offrir, soit une somme conséquente pour l’époque. La preuve d’une ambition sur laquelle est revenu le principal concerné lors d’une interview parue sur le site du club :

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Petr Cech : Quand j’ai signé à Rennes, il y avait l’objectif d’être parmi les meilleurs clubs en France. François Pinault est ambitieux et c’est pour ça que le projet m’a intéressé. Je suis arrivé du Sparta Prague, un club qui jouait la Ligue des Champions, avec beaucoup de plaisir et je savais que c’était un beau projet. Malheureusement, la première année ne s’est pas passée comme tout le monde le voulait.



On me parlait déjà des ambitions mais les clubs qui en ont de grandes doivent procéder pas à pas. Il faut aussi reconnaître qu’il y a de la concurrence en France, il y a des équipes de qualité. Ce n’est jamais facile mais, chaque année, le club a tout fait pour s’améliorer. J’étais plutôt étonné de voir que ça prenne plus de temps que prévu pour que le Stade Rennais arrive jusqu’à l’Europe.

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Satisfait de l’évolution de son ancienne formation, Cech y a contribué durant les deux saisons qu’il a passées en son sein. Et pourtant, les conditions n’étaient pas forcément réunies pour qu’il s’y adapte rapidement :

Petr Cech : Au départ, je ne connaissais pas un mot de français. Il y avait cette barrière, c’était difficile. (…) Pour mon style de jeu, la communication est très importante. J’ai pris des cours de français dès le début, deux heures chaque jour à apprendre pour avoir la capacité de communiquer avec mes coéquipiers. Les joueurs et le staff m’ont aussi beaucoup aidé, ils ont facilité les choses.

Au final, ce sont donc 27 clean sheets qu’a réalisées le portier de légende chez les Rouge et Noir avant de prendre son envol en Premier League.

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Recruté par Rennes à un stade prématuré de la présaison 2002, Petr Cech a de suite cherché à apprendre le français afin de ne pas déplorer de soucis de communication. La preuve d’un professionnalisme qu’il a continué d’afficher tout au long de sa carrière.

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