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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Si Victor Wembanyama a le talent pour accomplir de grandes choses, il aura fort à faire pour dépasser la dynastie de Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili. Un ancien, qui a bien connu ce trio, a expliqué ce qui le rendait si spécial.
Depuis l’arrivée de Victor Wembanyama en 2023, les Spurs savent qu’ils sont destinés à retrouver les sommets de la conférence Ouest. Le jeune pivot est déjà l’un des meilleurs joueurs du monde, et il montre match après match qu’il est fait pour le très haut niveau. Pour l’aider et accélérer le processus, ses dirigeants ont même recruté De’Aaron Fox, talentueux meneur de 27 ans.
Si Stephon Castle ou Devin Vassell explosent dans les années à venir, San Antonio pourrait accueillir un nouveau trio dominant, près de 10 ans après le départ à la retraite de Tim Duncan et la fin de son association avec Tony Parker et Manu Ginobili. Et qui de mieux placé pour diriger cette nouvelle génération que Gregg Popovich, l’architecte de la dynastie Spurs ?
David West cash sur la dynastie Spurs
Avant de terminer sa carrière chez les Warriors et de décrocher deux bagues, David West avait passé une saison dans le Texas aux côtés des légendes, et il s’en souvient encore. De passage dans le « Knuckleheads Podcast », l’intérieur est revenu sur cette expérience unique :
J’ai toujours été passionné par la manière d’entrainer de Gregg Popovich et par la qualité du jeu des Spurs. Je n’ai pas signé pour être champion, mais pour gagner des matchs et apprendre le plus possible. C’est comme l’université du basket. J’entraine des jeunes depuis 20 ans maintenant, et je voulais apprendre le plus possible pour transmettre après. On était tous vieux, mais même à 39 ans, il y avait des moments où tu ne pouvais pas défendre sur Duncan.
Si son genou ne lui faisait pas mal, s’il faisait bon dans la salle, il était encore un problème. Et avec Tony Parker et Manu Ginobili, l’important était d’apprendre leur recette secrète. Manu devrait être coach, c’est un savant. Pop avait une manière très dure de les entrainer, mais ils avaient énormément de respect pour lui car ils savaient que c’était le meilleur moyen de gagner.
Le grand San Antonio de Gregg Popovich et de son trio magique n’était pas qu’une équipe de basket, c’était une philosophie. Une philosophie qui attirait les amoureux de la balle orange comme David West, qui voulait apprendre le plus possible dans cet environnement avant de transmettre le savoir à la jeune génération.
Les Spurs n’ont pas autant de titres que les Bulls de Michael Jordan, ils n’ont pas le prestige des Lakers de Shaquille O’Neal et Kobe Bryant, mais il ne faut pas négliger leur importance pour autant. Gregg Popovich était un savant inspirant pour de nombreux joueurs.
