15 ans après, André Ayew se livre sur ses premiers pas à Marseille : « Il y avait des Africains qui n’avaient jamais…

André Ayew, ancien de l'OM
Winamax (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

S’imposer à l’Olympique de Marseille n’est jamais simple, et encore plus pour les enfants du club. Formé à l’OM et fils d’une légende phocéenne, André Ayew a pourtant réussi cet exploit. Il a expliqué les dessous de son succès dans une récente interview.

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Quoi de plus beau qu’une histoire de succession dans le monde du sport ? Qu’un fils qui vient prendre la relève de son père dans le même club, sous les mêmes couleurs ? C’est ce que vivent les supporters des Lakers en NBA, où le jeune Bronny James va tenter de faire honneur à LeBron, légende de la ligue et de la franchise.

Il y a une dizaine d’années, l’Olympique de Marseille a également eu droit à son histoire de succession grâce aux frères Ayew. Leur père, Abedi Pelé, Footballeur Africain de l’Année en 1992, a disputé plus d’un tiers de sa carrière dans la Cité Phocéenne, avec en point d’orgue la victoire en Ligue des Champions. André et Jordan avaient donc fort à faire pour s’inscrire dans cet héritage.

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André Ayew évoque son retour à l’OM

Si ce dernier a surtout brillé en Angleterre, où il évolue depuis une décennie, André s’était imposé à l’OM et était devenu un chouchou du Vélodrome grâce à sa détermination et son pied gauche. Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas Abedi Pelé qui a joué un rôle déterminant dans son ascension, mais une légende du football français :



Si tu viens de Ligue 2, tu ne peux jamais arriver à Marseille en gonflant le torse. C’est impossible. Mais je connaissais la maison, je savais ce qu’il fallait pour réussir à l’OM. J’étais à la Coupe du Monde en Afrique du Sud quand Didier Deschamps m’appelle et appelle mon père pour dire que je dois revenir à Marseille. Quand je suis revenu, Deschamps m’a aidé à négocier un nouveau contrat, il m’a mis bien ! Dans tous les sens du terme.

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Quand j’arrive dans le vestiaire, il me fait comprendre que j’ai le niveau pour être là, que je connais le contexte marseillais, et qu’il va m’aider à l’entrainement pour que j’intègre parfaitement son système. Il y avait des gros noms dans le vestiaire, mais il y avait des Africains, comme moi, qui n’avaient jamais joué une finale de Coupe d’Afrique, qui n’avaient jamais joué une Coupe du Monde. Même à mon jeune âge, j’avais vécu des choses et pas eux.

Avoir le niveau ne suffit pas toujours pour s’imposer dans les grands clubs, il faut aussi une grosse confiance en soi et celle de l’entraineur. À Marseille, André Ayew a été pris sous son aile par Didier Deschamps, et il a vite compris qu’il n’était pas moins bon que les autres Africains du vestiaire. La clé de sa réussite à l’OM.

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Au moment de rejoindre l’Olympique de Marseille, André Ayew sortait d’une grande saison en Ligue 2 et d’une Coupe du Monde concluante avec le Ghana. C’est donc un joueur plein de confiance qui s’est rapidement imposé au Vélodrome.

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