Frank Leboeuf balance sur la face sombre de Zinédine Zidane : « Il a mis une droite, puis il m’a…

Frank Leboeuf et Zinédine Zidane
RTS (DR) / Skweek (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

En général, le grand public français et les fans de football se rappellent de tous les moments d’exception lorsque le nom de Zinédine Zidane est évoqué. Pourtant, le natif de Marseille avait aussi une face plus sombre, inquiétante pour ses coéquipiers. C’est ce qu’a raconté Frank Leboeuf il y a quelques années, exemple à l’appui.

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Considéré comme l’un des plus grands footballeurs de l’histoire, Zinédine Zidane a fait rêver toute une génération, accédant même au statut d’icône en France. Avec Michel Platini, « Zizou » est incontestablement le joueur le plus doué techniquement dans l’histoire du football tricolore, et sa cote de popularité, après toutes ces années, ne faiblit pas.

Mais parce que nul n’est parfait, « ZZ » a aussi ses zones d’ombre. Et sur un terrain de foot, c’est son tempérament volcanique et impulsif qui lui a bien souvent joué des tours. Au-delà du fameux coup de tête sur Marco Materazzi, celui qui a pris 11 cartons rouges en carrière (!) s’est également signalé par d’autres gestes et attitudes répréhensibles. Et Frank Leboeuf ne vous dira pas le contraire.

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Leboeuf et Petit déballent sur les pétages de plomb de Zidane

Dans l’émission « Le Vestiaire », l’ancien défenseur central a raconté une bagarre dans les vestiaires en marge d’un match entre la France et la Russie, révélant cette facette sombre de Zidane :

J’ai vu un Zizou que je ne connais­sais pas, notamment mettre une droite à Karpine… Il lui a mis une droite, je l’ai récu­péré, je lui ai dit : « Ziz, tu peux pas faire ça », il a dit : « Ça y est, c’est bon, tu peux me lâcher ». Je le lâche, il repart, il lui en remet une autre ! Il revient vers moi et il me dit : « Fran­cky, là, c’est bon ».



Leboeuf, qui a aussi été adversaire de Zidane en club en plus d’être son coéquipier en sélection, se souvient aussi du comportement rugueux voire vicieux du Ballon d’Or 1998 sur les terrains :

Quand tu le défendais, c’était pas simple. Il marchait sur les pieds, et les coudes, bon, il savait s’en servir… Il avait son carac­tère, c’était pas facile, Zizou, hein.

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Également auteur d’un coup de coude et d’un coup de tête sur Marcel Desailly lors de deux occasions séparées, ou encore d’un essuyage de crampons sur un Saoudien lors du Mondial 1998, Zidane dégoupillait souvent sans prévenir. Il s’agit d’ailleurs de sa plus grande faiblesse aux yeux d’Emmanuel Petit, car l’équipe toute entière pouvait en être impactée :

C’est pour moi proba­ble­ment un des seuls défauts qu’il a eu dans sa carrière. À tout moment, il pouvait péter un plomb et c’était quelque chose qu’on ne pouvait pas maîtri­ser. Et quelque part, il oubliait juste­ment qu’il y avait toute l’équipe aussi derrière lui.

Et effectivement, les joueurs présents au Mondial 2006 ne peuvent qu’attester des propos de Petit…

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Pourtant si calme et taiseux hors des terrains, Zinédine Zidane n’a jamais réussi à dompter cette impulsivité qui lui a pourtant tellement joué des tours sur le terrain. L’anecdote de Frank Leboeuf illustre parfaitement la double personnalité du Français, qui en a payé le prix fort. Sans jamais, pourtant, et jusqu’au bout, parvenir à corriger le tir.

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