Légende du handball, Luc Abalo balance sur son hygiène de vie : « Je sortais tous les soirs ! »

Luc Abalo, légende de l'équipe de France de handball
The Elevate House (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Luc Abalo est un nom qui compte dans l’histoire du handball en France. Triple-champion olympique et légende des Bleus, le gaucher a atteint les sommets en remettant en question les certitudes de nombreux fans au sujet de l’hygiène de vie des athlètes.

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La France est un pays de handball, voire même LE pays du handball. En effet, dans l’histoire de cette discipline, aucune nation n’a remporté plus de médailles d’or aux Jeux Olympiques que l’équipe de France et ses trois breloques. Et puis, avec un quatrième sacre mondial, les Bleus égaleraient le record actuellement détenu par les Norvégiens et les Russes.

Ce qui fait également de la France une place forte sur la planète « hand », c’est le nombre de joueurs légendaires passés dans les rangs de la sélection nationale. Nikola Karabatic est le plus connu de tous, lui qui est considéré par certains spécialistes comme le GOAT, mais il était accompagné par des coéquipiers aussi talentueux que lui lors de ses plus belles conquêtes.

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Luc Abalo honnête sur ses sorties parisiennes

Comment ne pas citer Luc Abalo par exemple, l’homme aux 859 buts en équipe de France ? Légende des Bleus, légende du Paris Saint-Germain, l’ailier droit a fait mentir beaucoup d’idées reçues sur les sportifs de haut niveau. De passage sur la chaine YouTube « The Elevate House » pour raconter son parcours, il a expliqué pourquoi il ne croyait pas en une hygiène de vie saine :



Quand j’avais 18 ou 20 ans, je sortais 4 fois dans la semaine ! Je ne buvais pas, mais je ne dormais pas beaucoup. Je m’amusais, c’est la vie. Les jeunes joueurs doivent profiter, ce n’est pas une erreur de faire la fête. Moi je ne crois pas en une bonne hygiène de vie. Je mangeais mal, je sortais tous les soirs, j’étais toujours avec mes potes… Par contre j’étais toujours à l’heure !

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Je n’aurais pas accepté qu’un club m’empêche de faire ce que j’aime. On me donne des règles, je les respecte, mais je ne veux pas qu’on soit derrière moi à vérifier tous mes faits et gestes. On me demande d’être là aux entrainements, je suis là. Mais c’est trop de me dire de ne pas sortir. Il faut savoir laisser vivre les joueurs.

Luc Abalo n’était pas un exemple pour les jeunes sportifs en dehors des terrains, mais il avait besoin de cette liberté pour être bon dessus. L’ailier droit a eu la chance d’être gâté par la nature et de ne pas avoir besoin d’une hygiène de vie irréprochable pour briller physiquement, mais ce cas est loin d’être une généralité…

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Pour atteindre le haut niveau, certains athlètes ne jurent que par une bonne hygiène de vie. Luc Abalo, lui, ne jurait que par ses amis, les sortis et les plaisirs culinaires, ce qui lui a permis d’être triple champion olympiques avec l’équipe de France…

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