Par Joël Pütz | Journaliste sportif
S’il a passé la quasi-totalité de sa carrière à jongler entre la France et l’Italie, Jérémy Ménez avait également fait cap sur le Mexique le temps d’une saison en 2018-19. Son agent et conseiller avait fait quelques révélations sur ce séjour outre-Atlantique.
9 saisons en France, autant d’années en Italie : si Jérémy Ménez a pas mal bourlingué au cours de sa carrière, l’ancien ailier semblait tout de même avoir une certaine préférence en matière de championnats. Le Sochalien de formation n’a jamais caché qu’il avait beaucoup apprécié ses multiples séjours dans la Botte, où certains lui présidaient un avenir fou.
Pour autant, celui qui a notamment porté le maillot de l’AS Rome et du PSG a fait deux infidélités à la Ligue 1 et la Serie A. D’abord en partant pour la Turquie et Antalyaspor en 2017-18, puis en mettant carrément le cap sur le Mexique la saison suivante où il jouera pour le Club América à Mexico. Son frère Kevin, qui fait également office de conseiller du joueur, avait d’ailleurs expliqué ce curieux choix à Foot Mercato après sa signature :
Le frère de Jérémy Ménez raconte l’arrivée du joueur au Mexique
On a fait le choix d’aller au Club América, pas par rapport au fait de partir, mais c’est parce que c’est le plus grand club du Mexique, le plus titré et que ce nouveau challenge intéressait Jérémy. Quand on a rencontré les dirigeants du Club América, qu’ils nous ont exposé le projet, il a été convaincu. On a eu aussi André-Pierre Gignac pour connaître le pays, le championnat, le football mexicain.
Traversant l’Atlantique pour la première fois de sa carrière, Ménez a compilé 23 matchs pour 5 buts au sein du club de la capitale. Ses débuts sur place avaient notamment été très bons avec deux buts en quatre rencontres, preuve que l’intéressé s’était rapidement acclimaté à ce nouvel environnement. Pas forcément une surprise selon son frangin :
Jérémy s’est très bien adapté. Il parle en italien couramment et il y a quelques similitudes avec l’espagnol. Donc ça facilite l’intégration et le dialogue avec ses partenaires. La chose la plus difficile en fait pour lui c’est l’altitude. Il joue à un peu moins de 2.500 mètres d’altitude. Physiquement, c’est ce qui a été le plus dur à encaisser au départ.
À part ça, tout se passe très bien. Il s’est bien intégré à l’équipe. Le fait d’avoir fait quelques clubs à l’étranger, ça rassure, ça facilite les choses. Il est très bien dans ses baskets dans ce très grand club.
En fin de compte, l’ancien international français avait tout de même choisi de rallier le Vieux Continent quelques mois plus tard, faisant son retour au sein du Paris FC.
Si son expérience au Mexique fut relativement courte, Jérémy Ménez avait tout de même fait preuve d’une adaptation rapide à son nouvel environnement. Seul défi pour lui, celui de s’habituer à jouer à des hauteurs inédites sans sa carrière de footballeur.