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Par Mathieu S. | Rédacteur sport
En duel cette saison pour le titre de DPOY, Victor Wembanyama et Anthony Davis réussissent une grande campagne défensivement parlant. Mais pour le Laker, les médias ont peut-être choisi depuis longtemps concernant leur vote.
Nous sommes à mi-saison en NBA et on commence à y voir un peu plus clair concernant les trophées individuels. Le MVP devrait se jouer entre Shai Gilgeous-Alexander et Nikola Jokic, tandis que le rookie de l’année est encore assez indécis. Stephon Castle est dans le coup, tout comme Zach Edey et Alex Sarr. Même un Kel’el Ware impressionne au Heat récemment.
On en saura plus dans les semaines à venir, avec parfois du suspense. Mais pour le DPOY en revanche, c’est une autre histoire. Après quelques mois de compétition, Victor Wembanyama apparaît comme le leader avec 4 contres de moyenne par match. Cette statistique ne fait pas tout, mais elle compte évidemment beaucoup à l’arrivée.
Victor Wembanyama déjà sacré aux Spurs ?
Deuxième l’an dernier, derrière Rudy Gobert, tout laisse penser que Wemby va décrocher son premier titre individuel (et sans doute pas le dernier). Les médias sont impressionnés et les statistiques globales vont aussi dans son sens. Mais Anthony Davis n’est pas forcément d’accord de son côté. Comme beaucoup d’années, l’intérieur est parfois oublié.
Il ne possède pas autant de contres que Victor, néanmoins, l’impact de Davis en défense n’est plus à prouver. Sa polyvalence aide beaucoup les Lakers et avec le retour de Jarred Vanderbilt, il ne sera clairement pas simple de marquer. Dans une récente interview avec Shams Charania, Unibrow a donc partagé une certaine frustration concernant les critères pour le DPOY.
Anthony Davis sur le DPOY : « Le DPOY… Je ne sais pas, on dirait qu’il ira pour… j’ai l’impression que c’est comme si c’était déjà décidé que Wemby l’aura. Évidemment il tourne à quelque chose comme 4 contres et tout, ce qui est dingue, mais est-ce qu’on parle seulement des contres ? Je ne sais pas. Je ne sais plus comment les choses fonctionnent. »
On peut comprendre l’amertume de Davis, qui aurait pu remporter le DPOY plusieurs fois dans le passé. Mais peut-il dominer Wembanyama quand on voit ses prouesses ? On peut tout simplement reconnaître que le Français a encore élevé le niveau et les statistiques le prouvent. Le train est peut-être déjà passé pour l’ancien des Pelicans.
Anthony Davis reste encore assez amer concernant le DPOY. Le Laker réalise une grande campagne évidemment, mais celle de Victor Wembanyama est supérieure quand on parle défense. Mais tout peut encore changer.
