Ex du PSG, Grégory Van Der Wiel lâche tout : « Comparé aux Pays-Bas, les Français sont…

Le néerlandais Grégory Van Der Wiel donne son avis sur les Français
AFC Ajax (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Joueur à la carrière malheureusement raccourcie par les blessures et les difficultés en tous genres, Grégory Van Der Wiel reste surtout connu pour ses 45 sélections sous le maillot des Pays-Bas, et pour ses 4 saisons au Paris Saint-Germain. Mais l’expérience en France n’a pas forcément laissé un souvenir impérissable au batave, pas tendre avec la population…

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Malheureusement retraité à un relativement jeune âge, Grégory Van Der Wiel peut tout de même être fier de sa carrière. Son apogée a sûrement été atteinte durant son passage de 4 ans au PSG où, à défaut de toujours faire l’unanimité, il a pu côtoyer le plus haut niveau. D’ailleurs, le natif d’Amsterdam ne cache pas s’être vite habitué à la Ville Lumière, comme il l’avait confié au JDD :

Amsterdam est jolie, avec ses canaux et les vélos. Mais je préfère vivre à Paris. On sent plus l’Histoire. J’adore les vieux bâtiments, les bords de Seine. J’habite au cœur de la ville. Comme je ne suis pas connu, je peux me balader tranquille.

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Grégory Van Der Wiel fracasse les Français

Mais vous l’aurez compris, les compliments s’arrêtent là. Par la suite, celui qui est passé par Cagliari a dressé un portrait au vitriol de la population française :

Mais ce n’est pas facile de se faire des amis. Les Français ont l’air toujours en colère. Aux Pays-Bas, nous sommes plus ouverts, plus solidaires, plus positifs. Sur la route, les gens ici ne te laissent jamais passer. Et pas un sourire.



La certaine incompréhension qui anime Van Der Wiel vis-à-vis des Français s’étend aussi au football. Il a ainsi fustigé l’approche de la plupart des entraîneurs, avant de s’en prendre sévèrement à la mentalité des jeunes joueurs :

Concernant le foot, il y a chez nous, aux Pays-Bas, il y a une tradition de beau jeu. Dès le plus jeune âge, on t’enseigne une philosophie basée sur la possession du ballon et un système offensif, le 4-3-3. En France, on mise d’abord sur le physique.

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Et puis les jeunes aux Pays-Bas sont beaucoup plus consciencieux qu’en France. Ils veulent vraiment arriver au top. Donc ils vivent sainement, mangent et dorment bien. La mentalité est très stricte. À l’entraînement, tu dois être concentré du début à la fin. Une minute de retard et tu as une amende. À Paris, une fois, je suis arrivé deux minutes en retard. Je stressais. Dix minutes après, je vois débarquer des mecs, tranquilles, en train de rigoler. Je n’arrivais pas à y croire !

Les jeunes sont toujours en train de se marrer, de s’interpeller à voix haute. C’est sympa, mais je comprends pourquoi les jeunes sont bien meilleurs aux Pays-Bas. Ici, c’est comme s’ils n’en ont pas grand-chose à faire du foot. On ne les voit pas souvent en salle de gym, alors qu’un gars comme Thiago Silva y est tout le temps. Je ne vois pas quoi faire pour changer leur état d’esprit.

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Si la ville de Paris a trouvé grâce à ses yeux, Grégory Van Der Wiel n’a rien aimé du restant de ce qu’il a vu en France : entre la froideur de la population, l’approche des jeunes joueurs, et la mentalité qu’il a rencontrée dans le monde du football, le Néerlandais sait qu’il est pas franchement compatible avec l’Hexagone. Voilà qui est dit !

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