UFC – Le Suisse Volkan Oezdemir cash sur les salaires dans le MMA : « Ceux qui se plaignent ne veulent pas…

Volkan Oezdemir de l'UFC et Francis Ngannou du PFL
Kevin Ferreira (DR) / Konbini (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Avant de quitter l’UFC, Francis Ngannou mettait en avant la question des bas salaires dans l’organisation et exigeait une augmentation globale pour ses collègues. Le Suisse Volkan Oezdemir n’est pas forcément de cet avis.

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En quittant l’UFC pour le PFL et en dénonçant clairement la politique menée par Dana White envers ses employés, Francis Ngannou pensait sans doute créer un mouvement de contestation important, voire même un syndicat des combattants. Mais force est de constater que ce combat n’a pas été repris et qu’il tombe peu à peu dans l’oubli.

Pourtant, la question des salaires reste majeure dans l’organisation. À l’heure où elle enregistre des bénéfices records et augmente toujours le prix des places pour ses évènements, les stars de la cage n’en récoltent pas les fruits. Par exemple, les bonus distribués par Dana White restent bloqués à 50.000 dollars, ce qui commence à faire tilter certains.

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Volkan Oezdemir parle de son salaire à l’UFC

Qu’en pense le Suisse Volkan Oezdemir, qui vient d’un pays où la question financière est moins taboue qu’en France ? Il a été interrogé à ce sujet sur YouTube par son compatriote Kevin Ferreira, et selon le n°9 au classement des poids mi-lourds, ceux qui se plaignent ont juste peur de prendre des risques et d’évoluer. Francis Ngannou appréciera.



Arrivé à un certain niveau, l’UFC est une organisation lucrative. Mais c’est comme tout, il faut avoir une vraie intelligence financière. Beaucoup de gars ne veulent pas prendre les combats compliqués ou faire le travail nécessaire pour atteindre ce niveau, et ils se plaignent en disant qu’il n’y a pas d’argent à l’UFC. Soit ils combattent personne de réputé, soit ils ne gagnent pas. Comme dans toutes les boites, si tu ne gravis pas les échelons, tu n’as pas d’augmentation.

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Il faut travailler avec l’UFC, pas contre ou seul de ton côté. Il faut faire ce que les dirigeants recherchent, c’est à dire combattre souvent, aller de l’avant. Quand tu es champion du monde, techniquement, tu dois pouvoir battre n’importe qui. Alors si ton ambition c’est d’atteindre les sommets, tu ne dois pas refuser un combat. Il faut aller dans la même direction.

L’UFC est une entreprise comme les autres, qui exige un certain niveau de performance pour accorder une augmentation à ses employés. Si certains se plaignent de ces faibles salaires, Volkan Oezdemir les voit comme une réelle motivation et une raison supplémentaire d’aller dans le sens de Dana White. Il s’y retrouve aujourd’hui, preuve que l’ascension est possible.

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Volkan Oezdemir n’est pas nécessairement d’accord avec Francis Ngannou dans son combat contre les faibles salaires à l’UFC. Sa vision est certainement majoritaire dans les rangs de l’organisation, ce qui justifie la position de Dana White.

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