Arrivé l’été dernier à Paris, Matvey Safonov sans détour : « Je suis russe et en France, personne ne…

Le gardien de but du Paris Saint-Germain Matvey Safonov, ici accompagné des drapeaux de la Russie et de la France
Nobel (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Formé dans le club russe de Krasnodar, Matvey Safonov y a effectué toute sa carrière jusqu’à rejoindre il y a quelques mois le Paris Saint-Germain. Sur place, il n’a d’ailleurs pas tardé à mettre les choses au clair sur ses origines et ses ambitions.

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Alors que le départ libre de Keylor Navas se précisait, la concurrence de Gianluigi Donnarumma semblait destinée à se réduire. C’était cependant sans compter l’arrivée d’un nouveau joueur à son poste. Visiblement peu emballé par le potentiel d’Arnau Tenas, le Paris Saint-Germain a décidé de recruter un autre gardien de but l’été dernier. Matvey Safonov a ainsi rejoint le club dans un relatif anonymat qu’il a vite dissipé.

Matvey Safonov plombé par ses origines russes ? Il déballe

Auteur de ses débuts professionnels en août 2017, Safonov était depuis resté fidèle à son club formateur de Krasnodar. De quoi expliquer son manque de notoriété en France, où il a débarqué en échange d’un chèque de 20 millions d’euros l’été dernier. Dès son arrivée, il a cependant fait comprendre qu’il souhaitait rapidement se faire connaître… en tant que gardien n°1 du PSG. Il déclarait ainsi au média russe Nobel :

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Matvey Safonov : Être le gardien n°2 du PSG, ça ne m’intéresse pas. Personne ne m’a dit que ça allait être mon cas. Je viens à Paris pour me battre. Je veux jouer. Si on m’avait dit ça, je n’aurais pas écouté l’offre. C’est à moi de donner le meilleur de moi-même. Je ne me vois pas comme un n°2. Je ne veux pas être un remplaçant. S’ils décident de me mettre n°2, je peux vous dire que ce ne sera pas facile pour le n°1.



Je vais me battre avec lui en permanence, sachant que je n’ai jamais perdu une telle compétition. J’ai toujours été le gardien n°1. À Krasnodar, j’ai toujours été le titulaire. En équipe nationale, j’étais remplaçant lors de mon premier match et je suis devenu le titulaire. J’ai toujours été n°1 jusqu’à présent. Je ne peux pas être remplaçant.

De quoi donner le ton d’emblée.

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Ambitieux par nature, le portier de 25 ans ne se voyait donc pas rester dans l’ombre de Donnarumma, malgré une réputation moindre. Une position à laquelle il paraissait pourtant promis, ce qu’il attribuait à l’époque à sa nationalité russe :

Matvey Safonov : Pourquoi un gardien russe ne pourrait-il pas devenir l’un des meilleurs ? Ce ne sont que des préjugés. Je sais que je suis russe et qu’en France, personne ne me connait. Donc peut-être qu’ils n’ont pas prévu de me titulariser tout de suite, mais j’y crois.

Et force est de constater qu’il avait raison d’y croire. En effet, même s’il n’apparait toujours pas comme le titulaire en puissance à son poste, Safonov a déjà pris part à huit rencontres cette saison, dont deux en Ligue des Champions. Un joli bilan pour un prétendu n°2.

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Globalement perçu comme la doublure de Gianluigi Donnarumma à son arrivée au PSG, Matvey Safonov estimait alors pâtir de son passeport russe. À ses yeux, il avait pourtant toutes les raisons de croire qu’il allait reléguer son homologue italien sur le banc.

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