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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Le français est une langue de plus en plus importante en NBA, et elle n’est pas seulement parlée par les tricolores. Bennedict Mathurin, né au Québec, le parle parfaitement, même s’il n’avait jamais mis les pieds en France. À peine arrivé à Paris, il a été honnête sur ses plans…
La NBA est peuplée de nombreux joueurs tricolores, mais aussi de francophones. Car il n’y a pas que Victor Wembanyama, Zaccharie Risacher ou encore Rudy Gobert qui font rayonner la langue de Molière outre-Atlantique. Entre les Camerounais, les Belges, les Suisses ou encore le Monténégrin Nikola Vucevic, le français s’impose comme la deuxième langue dans la ligue.
Ce lien, en plus d’être utile sur le terrain, permet aussi à ces talents de nouer de fortes amitiés dans les vestiaires. Arrivé à Philadelphie pendant l’été, Guerschon Yabusele expliquait par exemple s’être rapproché naturellement de Joel Embiid chez les Sixers, la barrière de la langue n’existant pas. Et ils ne sont pas les seuls dans ce cas de figure.
Bennedict Mathurin honnête sur Paris
Né à Montréal, Bennedict Mathurin fait partie de ces joueurs NBA qui parlent parfaitement français. Il servira donc de traducteur à ses coéquipiers des Pacers lors de leur semaine parisienne, mais pas de guide touristique désigné, lui qui ne connait pas vraiment la capitale. Tout ce qu’il sait de Paris, c’est grâce à Omar Sy. Il s’est exprimé au micro de beIN Sports :
Je suis très excité à l’idée d’être à Paris. Mon projet de la semaine c’est de gagner deux matchs et prendre une photo devant la Tour Eiffel, moi seul. Je connais un peu la ville parce que j’ai regardé la série « Lupin » sur Netflix. Je n’étais jamais venu avant aujourd’hui, c’est ma première fois. Je veux voir quelques monuments et manger des croissants. Beaucoup de croissants !
Bennedict Mathurin parle français, ce que de nombreux fans ignoraient, et il livre déjà des interviews légendaires. Pour sa première à Paris, le jeune homme de 22 ans va pouvoir marcher sur les traces de Lupin, prendre une photo devant la Tour Eiffel et surtout manger des vrais croissants. S’il ajoute à cela deux belles performances contre les Spurs, il sera comblé.
Avec 16.3 points, 6 rebonds, 2 passes décisives et 1 stock de moyenne, il aura un rôle important à jouer dans cette double confrontation face à Victor Wembanyama. Le Québécois est la troisième option derrière Pascal Siakam et Tyrese Haliburton, un rôle déterminant dans les équipes ambitieuses, et ce sera peut-être à lui de faire pencher la balance.
Il a beau parler la langue, Bennedict Mathurin n’avait jamais mis les pieds en France avant cette semaine. Si les spectateurs de l’Accor Arena seront tous derrière Victor Wembanyama, le Québécois mérite aussi de recevoir un peu d’amour.
