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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Originaire de Tulle, en Corrèze, Laurent Koscielny a disputé quelques saisons en France avant de s’expatrier longuement à Londres et d’y porter les couleurs d’Arsenal. Il a ainsi pu dresser un portrait contrasté des Anglais par rapport aux Français.
Jusqu’à ce qu’il rejoigne la Premier League, son nom restait assez méconnu en France. Révélé au plus haut niveau dans les rangs du FC Lorient, Laurent Koscielny y a tapé dans l’œil des experts du football, mais aussi des dirigeants d’Arsenal. Ces derniers ont dès lors déboursé la somme de 12 millions d’euros pour s’attacher ses services en 2010 et ont pu s’appuyer sur ses talents de défenseurs pendant neuf saisons.
Au total, ce sont ainsi pas moins de 353 matches qu’a disputés l’international français avec les Gunners. De quoi illustrer le statut de taulier qu’il affichait dans le club londonien, jusqu’à ce qu’il le quitte en 2019 pour revenir dans l’Hexagone et rejoindre les Girondins de Bordeaux. Avant cela, il était néanmoins resté de marbre face aux approches de plusieurs clubs tricolores, et pour cause.
Laurent Koscielny sans pitié envers… les Parisiens
Durant son passage à Arsenal, Koscielny a fait l’objet de quelques rumeurs le liant au Paris Saint-Germain. Or, en 2016, lors d’une interview pour L’Équipe Magazine, il s’était montré clair sur le fait qu’il ne poserait jamais ses valises dans la capitale française :
Laurent Koscielny : Je n’irai jamais vivre à Paris. Ni jouer. Je finirai ma carrière en Angleterre ou dans mon ancien club de Lorient.
S’il ne se plaçait pas comme le plus grand fan du PSG — loin de là, le Corrézien justifiait avant tout cette réticence par les conditions de vie parisiennes, bien éloignées selon lui de celles qu’il a découvertes à Londres :
Laurent Koscielny : Je ne me vois pas à Paris. Pas par rapport à la rivalité PSG-OM, même si j’étais un supporter de Marseille enfant.
Je préfère simplement vivre à Londres qu’à Paris. À Londres, les gens sont plus calmes qu’à Paris, il y a du respect.
Au final, Koscielny a donc honoré ce discours et est resté aussi longtemps que possible dans la métropole anglaise. Une terre d’accueil dans laquelle il avait su trouver ses marques avec sa famille, notamment dans le quartier d’Hampstead où il vivait et qu’il décrivait pour Le Parisien :
Laurent Koscielny : C’est comme un petit village. Il fait bon y vivre, c’est calme et tranquille. Les gens sont gentils, les rues sympas. Il y a tout ce dont on a besoin. D’ailleurs, plusieurs joueurs de football ou sportifs habitent dans ce quartier.
Attaché au cadre londonien dans lequel il a résidé pendant neuf ans, Laurent Koscielny ne se voyait en aucun cas le quitter pour s’installer à Paris. Il a dès lors préféré retarder au maximum son retour en France et a choisi d’y revenir à Bordeaux.
