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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
À 38 ans, Olivier Giroud a décidé de vivre son rêve et de partir s’installer aux États-Unis pour terminer sa carrière. À Los Angeles depuis 6 mois, il doit toujours s’adapter au mode de vie californien, notamment au niveau du climat.
Après une longue et glorieuse carrière en Europe, marquée par un titre de champion de France à Montpellier, une Ligue Europa et surtout une Ligue des Champions, Olivier Giroud s’est offert un dernier chapitre « exotique » avant de partir à la retraite. Comme de nombreuses autres légendes avant lui, le buteur a fait le choix des États-Unis et de la MLS.
Si le niveau du championnat est moins relevé que ce qu’il a pu connaitre en Italie ou en Angleterre, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France n’enchaine pas les pions à Los Angeles. En 19 rencontres disputées pour sa première saison outre-Atlantique, Giroud n’a mis que 2 petits buts. Un total qui ne peut entièrement éclipser son apport dans le jeu et son importance dans la victoire en Coupe des US.
Olivier Giroud choqué par la météo à Los Angeles
À 38 ans et après un tel parcours dans le monde professionnel, l’essentiel n’est de toute manière plus dans les performances sportives pour le Savoyard de naissance. Los Angeles est surtout une expérience de vie pour lui et sa famille, comme il l’a expliqué lors d’une interview accordée à First Team Sports.
La vie est belle à Los Angeles, il fait beau, les oiseaux chantent… C’est agréable d’avoir un temps ensoleillé à la mi-décembre, mais c’est particulier pour les Européens. Qui plus est pour moi qui vient des Alpes, j’ai l’habitude de la neige, des skis et du froid. C’est différent ici, on est loin de la maison, de la famille et des amis, mais c’est appréciable.
La MLS c’est une destination « exotique », mais je suis surtout là pour le lifestyle, la qualité de vie et l’expérience de pouvoir vivre aux États-Unis. Je peux découvrir ce magnifique pays qui a beaucoup de choses à offrir, et je peux le faire en famille. Je voulais retrouver un pays anglophone aussi, après avoir vécu 9 ans à Londres. Ça a toujours été une envie de terminer ma carrière ici, et la cerise sur le gâteau c’est de le vivre avec Hugo Lloris.
Entre ses jeunes années alpines et son passage de près d’une décennie à Londres, Olivier Giroud n’est clairement pas habitué aux hivers chauds et ensoleillés… Mais c’est le genre de changement qui n’est pas si difficile que ça à accepter.
En s’exilant aux États-Unis, Olivier Giroud rêvait de découvrir un nouveau mode de vie, une nouvelle culture. À Los Angeles, lui et ses proches apprennent par exemple qu’il est possible de passer l’hiver en t-shirt.
