Marcus Thuram très honnête sur son enfance avec son père Lilian : « À la maison, on parlait…

Lilian Thuram et Marcus Thuram
France TV (DR) / Inter Milan (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Si certains fils de footballeurs peinent à faire carrière à leur tour, Lilian Thuram est verni : Marcus et Khephren sont tous deux devenus d’excellents joueurs, qui brillent aujourd’hui en Italie. Un hasard ? Pas vraiment si l’on en croit l’aîné, qui est revenu sur son enfance en Italie et sur ses habitudes dans le sillage de son père, alors joueur à Parme et à la Juventus.

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De 1996 à 2006, Lilian Thuram a évolué en Serie A, dans le championnat italien. Cette période correspond aux premières années de Marcus Thuram, né en 1997, et qui a donc vécu de l’autre côté des Alpes jusqu’à ses 9 ans. Une enfance pas comme les autres, certes, mais qui n’a visiblement posé aucun problème à l’attaquant de l’équipe de France.

Marcus Thuram s’exprime sur son rapport à l’Italie

Dans un entretien accordé à « France Football », Marco, comme il est surnommé en Italie n’a ainsi pas caché avoir baigné dans la culture italienne étant tout jeune. Et il en a très vite adopté les réflexes et les habitudes – dans ce pays où il est pourtant souvent dit que le racisme ordinaire a la part belle. Pour autant, c’est bien le français qui était parlé dans le domicile familial :

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Quand j’étais enfant, je regardais des dessins animés en italien… Nous parlions le français à la maison, mais j’ai appris l’italien en jouant au football avec des amis dans les jardins publics après l’école. Et puis, j’ai grandi en mangeant des pâtes !



De retour en France, le fils de « Tutu » s’est forgé un parcours qui l’a amené dans plusieurs pays, ce dont il n’est pas peu fier. Mais son esprit, lui, est resté italien :

Les clubs et les opportunités vont et viennent. Je n’ai pas construit ma carrière en pensant jouer dans un certain endroit précis. J’ai grandi en Italie, j’ai vécu en Espagne, je parle anglais, mais mon premier déménagement a été en Allemagne. Après, j’ai toujours eu une mentalité italienne.

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C’est donc tout sauf un hasard si Thuram s’épanouit du côté de l’Inter Milan, où il a déjà remporté une Serie A, une Coupe d’Italie, et où il continue d’avoir la confiance de Simone Inzaghi. N’allez pourtant pas croire que l’attaquant voit toujours les choses avec des lunettes roses dès qu’il s’agit d’évoquer l’Italie.

Comme plusieurs autres millions de Français, Marcus Thuram a en effet un traumatisme marquant – et d’autant plus au regard du fait que son père Lilian était sur le terrain :

Mon pire souvenir impliquant l’Italie ? C’était la finale de la Coupe du Monde 2006. J’ai pleuré. Et pendant longtemps…

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Bien loin de ce triste 9 juillet 2006, Marcus Thuram a désormais fait son trou en Italie, comme son père en son temps. Comme une évidence pour le joueur de 27 ans, qui a très vite été imprégné de la culture italienne. Reset désormais à continuer à faire rêver les tifosi, qui ne demandent qu’une chose : continuer à empiler les trophées.

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