Vice-championne olympique, la Française Sara Balzer cash sur sa prime : « J’ai déjà dépensé…

L'escrimeuse Sara Balzer, ici accompagnée du drapeau de la France et du logo des Jeux Olympiques de Paris 2024
Vogue (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Battue par sa compatriote Manon Apithy-Brunet en finale du sabre féminin individuel, Sara Balzer a dû se contenter de la médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Paris. Celle-ci lui a toutefois valu une belle prime… dans laquelle elle a déjà bien puisé.

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En plus de la fête populaire et du succès économique escomptés, la réussite sportive faisait partie des principaux enjeux de la quinzaine en France. Les athlètes tricolores se devaient en effet de briller durant les Jeux Olympiques de Paris, eux qui bénéficiaient du soutien d’un public le plus souvent acquis à leur cause. L’objectif a finalement été atteint, avec plusieurs marques historiques à la clé.

Outre le record de 16 médailles d’or remportées, ce sont pas moins de 64 breloques qu’a totalisées le contingent français à l’issue de la compétition. Il faut dire qu’ils disposaient d’une belle source de motivation mise en place par l’État, à savoir des primes individuelles de plusieurs dizaines de milliers d’euros. L’escrimeuse Sara Balzer parait d’ailleurs bien placée pour le savoir.

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Sara Balzer honnête sur l’utilisation de sa prime de médaille

Médaillée d’argent par équipes trois ans plus tôt, lors des JO de Tokyo, Sara Balzer a cette fois-ci brillé en dans l’épreuve individuelle du sabre féminin. Opposée à une autre Française, Manon Apithy-Brunet, lors de la finale, elle s’est malheureusement inclinée… mais a malgré tout hérité de 40.000€ pour sa performance. Un montant dont elle se serait déjà bien servi, comme elle l’a récemment révélé au micro d’Eurosport :



Sara Balzer : Je pense que si je mets tout bout à bout, j’ai déjà dépensé pas mal de cette prime ! (Rires) J’ai invité tous mes proches dans un bon restaurant, je suis allée fêter ma médaille avec mes amis bien comme il faut… J’ai passé de belles vacances aussi… Dans ma tête, il y avait toujours cette petite voix qui me disait, « Allez, c’est bon, il y a la prime ! »

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Vous l’aurez compris, l’Alsacienne d’origine a profité de ce jackpot financier pour partager sa joie avec ses proches et leur faire plaisir. Ce, sans vraiment se soucier des sommes dépensées pour cela. Une approche bien différente de celle adoptée par les autres stars de l’escrime française, Manon Apithy-Brunet et Auriane Mallo-Breton. Ces dernières ont en effet préféré investir leurs propres bonus… dans l’immobilier :

Manon Apithy-Brunet : Ma prime, elle va aller dans ma maison parce que je viens d’en acheter une. Du coup, elle va m’aider à rembourser mon crédit.

Auriane Mallo-Breton : Elle est déjà passée dans le prêt-relais de mon appart’, parce qu’on a acheté une maison ! Et puis après, il y aura les impôts, donc on verra ce qu’il restera. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y aura plus assez d’argent pour la Porsche ! (Rires)

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En plus de sa médaille d’argent, Sara Balzer a hérité d’un joli pactole de 40.000€ pour ses performances aux Jeux Olympiques de Paris. De quoi lui permettre de célébrer dignement cet accomplissement avec sa famille et ses proches.

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