Alors qu’il n’a pas encore joué un seul match en NBA et que les Sixers viennent de drafter Markelle Fultz, Ben Simmons se verrait quand même bien démarrer à la mène.
Le numéro 1 de la draft 2016 à les idées claires quant à son rôle au sein de l’effectif des Sixers pour la saison à venir. À ses yeux pas de doute, c’est un meneur, et un titulaire qui plus est. Interrogé par ESPN alors qu’il assistait à un match de Summer League, Ben Simmons affirme son envie de mener le jeu.
« Je pense que tu peux me bouger de partout. Mais je suis un meneur titulaire »
Cette réponse fait écho aux déclarations de son coach Brett Brown qui affirmait l’an dernier qu’il comptait utiliser le rookie comme meneur. Il avait d’ailleurs appuyé ses propos il y à quelques semaines, après la draft :
« Nous sommes excités à l’idée de l’utiliser comme porteur de ballon n°1 »
Si Ben Simmons venait à jouer meneur, ses 2m08 feraient de lui le plus grand joueur à ce poste en NBA. Pour l’instant, c’est Shaun Livingston qui détient ce titre grâce à ses « petit » 2m01. Et même si il ne devient pas officiellement poste 1, rien ne l’empêchera d’avoir la balle. La saison passée, 4 joueurs de plus de 2 mètres se trouvaient dans le top 30 des joueurs ayant le plus porté la balle. Dans une NBA où la polyvalence est devenue reine, être grand n’empêche plus de dicter le rythme de son équipe.
Mais il ne faut pas oublier que Philadelphie à drafté en juin dernier Markelle Fultz, meneur sorti de Washington. Mais Simmons n’appréhende pas la cohabitation, bien au contraire. Toujours au micro d’ESPN, il déclare :
« J’ai aucun problème à partager la balle. Et en regardant Markelle, il peut aussi partager le ballon. »
L’an dernier, Simmons tournait à 5.5 passes par match lors de la Summer League, ce qui témoigne de sa qualité de passe. Fultz quant à lui tournait à 5.9 passes en NCAA. Cependant, la qualité du tir extérieur de ce dernier laisse penser qu’il est le plus à même de se décaler au poste d’arrière. Quoiqu’il arrive, un backcourt composé de deux si bons passeurs promet de donner des maux de tête aux défenses adverses.
Au final, peu importe qui mène, les coéquipiers des deux derniers premier choix de draft risquent de se régaler.