Après 1 an et demi, Dimitri Payet honnête sur les difficultés de la vie au Brésil : « Le point noir c’est…

Dimitri Payet et le drapeau du Brésil
Football Club de Marseille (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Après un passage légendaire à l’Olympique de Marseille, Dimitri Payet s’est envolé pour le Brésil et plus précisément Rio de Janeiro. Un an et demi après, le n°10 est revenu sur cette expérience et sur sa grosse difficulté d’adaptation.

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Comme de nombreux footballeurs en fin de parcours en Europe, Dimitri Payet a décidé de traverser l’Atlantique pour découvrir un nouveau championnat. Mais la légende l’Olympique de Marseille n’a pas fait le choix de la MLS comme ses anciens coéquipiers chez les Bleus Olivier Giroud et Hugo Lloris, il est plutôt parti en Amérique du Sud.

Il faut dire qu’après avoir vécu tant de beaux moments dans la fournaise du Vélodrome, il aurait été difficile pour lui de vibrer dans un pays où la passion du ballon rond n’est pas diffusée dans toute la société. Sous les couleurs de Vasco de Gama, club emblématique de Rio de Janeiro, Dimitri Payet n’a pas eu ce problème.

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Dimitri Payet honnête sur la vie difficile au Brésil

Si son passage restera mitigé aux yeux des supporters, toujours est-il que le n°10 a eu le temps de découvrir ce qu’est une vraie nation de football. De passage sur Football Club de Marseille, il est revenu sur cette décision de partir à l’autre bout du monde et sur son expérience, en dévoilant les aspects compliqués de l’aventure :



En quittant Marseille je me suis dit qu’il fallait que j’aille loin. Le Brésil c’est arrivé au bon moment. Rio de Janeiro, Vasco de Gama… Quoi de mieux pour jouer au football ? J’ai eu le choix entre le football et l’argent. Encore une fois le choix était rapide pour moi. Quand ta présentation officielle est faite au Maracana, qu’est-ce que tu veux de mieux ?

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Maintenant je peux dire que j’ai été présenté au Maracana, avec toutes les légendes que tu peux entendre sur le stade. C’est exceptionnel. Au niveau de la ferveur des supporters je connais avec l’OM, au niveau de la pression aussi. Je me suis retrouvé dans beaucoup de choses. Le point noir c’est vraiment d’être seul là-bas. C’est difficile à gérer.

Ma famille est restée en France parce que mon ainé rentrait au lycée, la petite dernière rentrait à l’école… Sur un contrat de deux ans c’était difficile de devoir bouger tout le monde. Il y a la barrière de la langue, puis on l’a déjà vécu en Angleterre. Ils venaient au Brésil pour toutes les vacances scolaires, mais c’est le point noir de cette aventure.

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Dans la vie de tous les jours, Dimitri Payet a savouré son passage à Rio de Janeiro, ville dans laquelle il a rapidement reconnu la passion pour le football. En revanche, difficile pour lui d’être performant avec le manque de sa famille.

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