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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Aussi légendaire soit-il sur les parquets, LeBron James représente un défi à lui seul pour les coachs de la ligue. Y compris le sien… L’ancien meneur Gilbert Arenas s’est d’ailleurs exprimé sur le sujet récemment avec un discours aussi franc qu’indiscutable.
La série de trois victoires consécutives aura pris fin la nuit dernière, face aux Pistons (défaite 117-114). Autant dire que si les Lakers veulent se remettre sur de bons rails, il faudra impérativement l’emporter lors des Christmas Games face aux Warriors dans un duel aux enjeux assez conséquents. En effet, un succès pourrait permettre aux Californiens de récupérer leur place au sein du Top 6 de la conférence Ouest.
Avec 16 victoires pour 13 défaites jusqu’à présent, le bilan des Pourpres et Ors n’est cependant pas aussi bon qu’espéré. Le début d’exercice avait pourtant été encourageant mais depuis, ils sont retombés dans leurs travers avec une irrégularité assez chronique. Arrivé cet été en tant que nouveau coach, JJ Redick n’est pas encore parvenu à trouver la bonne formule pour faire passer un cap à son équipe.
Gilbert Arenas honnête sur le défi de coacher LeBron James
Si certaines voix s’élèvent déjà contre l’ancien shooteur, le fait est qu’il vient seulement de démarrer sa carrière sur le banc… et doit en plus gérer une légende du calibre de LeBron James. Et c’est peut-être là que réside le principal problème des Angelinos, si l’on se fie aux propos de Gilbert Arenas sur son podcast. L’ex-meneur des Wizards s’est notamment servi de l’exemple de Darvin Ham, prédécesseur de Redick :
Soyons honnêtes : ton joueur vedette est probablement plus intelligent que toi, n’est-ce pas ? Et le fait que ton joueur vedette soit plus intelligent que toi, ça rend ton travail difficile à faire. Tu dois littéralement parler à l’ego de LeBron. Tu dois parler à son QI de basketteur. Pour qu’il t’accepte, c’est comme si tu devais parler à un génie…
Le QI basket de LeBron est si élevé que si vous ne parlez pas le même jargon que lui, il ne vous écoute pas.
Dans de telles conditions, difficile en effet d’être l’entraîneur d’un génie pareil… ce qui explique peut-être aussi le défilée de tacticiens dans la Cité des Anges depuis trois ans.
Que ce soit Frank Vogel ou Darvin Ham, aucun d’entre eux n’est resté bien longtemps à Los Angeles en ayant le King sous ses ordres. Non pas que l’ailier soit un cas à problème ou particulièrement difficile à gérer, mais ce n’est pas un hasard si ses détracteurs avancent qu’il a trop d’influence auprès de ses supérieurs. Ce qui concerne également le coaching staff… Reste à savoir si ce sera mieux avec Redick aux commandes.
LeBron James est-il le seul responsable des problèmes des Lakers, notamment pour ce qui est de l’instabilité au coaching ? Probablement pas. Mais dire que le Chosen One n’a pas sa part de responsabilité là-dedans serait sûrement tout aussi faux.
