Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Sélectionné en deuxième position de la dernière Draft, Alexandre Sarr monte en puissance avec les Wizards. Tout le monde ne voit malheureusement pas la progression, la preuve avec cette comparaison peu flatteuse pour le Français.
Après une Summer League inquiétante et des débuts discrets, Alexandre Sarr commence à prendre ses marques sous le maillot des Wizards. Parce qu’il évolue dans une équipe qui n’a pour l’instant pas la moindre ambition, le jeune pivot français peut se développer sans pression, faire des erreurs et accumuler de l’expérience.
Il affiche d’ailleurs de beaux progrès, lui qui tourne à 13.6 points, 7.8 rebonds et 2 contres de moyenne sur le mois de décembre, le tout à 40% de réussite derrière l’arc. Ce n’est malheureusement pas assez pour faire taire les critiques, la preuve avec une comparaison peu glorieuse pour Sarr. Il a été mis au même niveau qu’un énorme bust par un compte à plusieurs dizaines de milliers de followers…
Alex Sarr comparé à un énorme bust après ses débuts
Per request lmao pic.twitter.com/b8ZltoVBfG
— Josh Eberley 🇨🇦 (@JoshEberley) December 22, 2024
Second choix de la dernière Draft, Alex Sarr a été comparé à James Wiseman, second choix de la cuvée 2020. Le problème, c’est que ce dernier est considéré comme un énorme bust et qu’il évolue déjà dans sa troisième franchise… Heureusement, ceux qui regardent les matchs savent que ces deux jeunes pivots n’ont rien à voir sur le terrain :
@RyanBOliver : C’est là que vraiment regarder les matchs est important. Sarr a commencé à trouver son rythme au fil de la saison, et il n’a pas l’ai perdu sur le terrain, comme pouvait l’être Wiseman. Les stats ne veulent rien dire dans ce cas précis.
@DC__Rising : Sarr a 19 ans et est 7ème dans toute la ligue au niveau des contres par match.
Sur le plan purement statistique, Alexandre Sarr réalise peut-être un début de carrière à la James Wiseman. La différence c’est qu’il est déjà un joueur défensif fiable et qu’il progresse de rencontre en rencontre sur le plan offensif. Il y a fort à parier que dans 4 ans, lorsqu’il aura l’âge du pivot des Pacers, le Français fera taire toute comparaison.
Cette classe de Draft n’étant pas la plus relevée de l’histoire, les statistiques de rookies sont à mettre en perspective. Alexandre Sarr n’est pas le leader chez les Wizards, mais ce qu’il montre est plus que prometteur.