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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Coéquipiers la saison dernière dans le Minnesota, Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns seront adversaires ce soir alors que les Wolves vont affronter les Knicks. l’occasion pour le Français de se montrer très honnête sur son ancien acolyte dans la raquette.
Le match de jeudi soir sera très particulier pour les Timberwolves. D’une part, ces derniers vont se frotter à l’une des meilleures équipes de la ligue depuis le début de saison en la personne des Knicks (16-10, troisièmes à l’Est). Mais surtout, la franchise va se retrouver opposée pour la toute première fois à un certain Karl-Anthony Towns.
Si ce dernier fait désormais les beaux jours de la Grosse Pomme, il a porté le maillot des Loups pendant pas moins de neuf saisons avant d’être tradé peu avant le coup d’envoi de l’exercice 2024-25. Ancien first pick de draft et bras droit d’Anthony Edwards sur la fin, le pivot était également le partenaire de Rudy Gobert dans la raquette, ce duo se montrant précieux l’an passé en permettant à l’équipe d’aller en finales de conférence.
Rudy Gobert dithyrambique sur Karl-Anthony Towns
Au-delà des parquets, les deux intérieurs ont cependant fini par développer une solide amitié, eux qui partagent de nombreuses passions et notamment celles des mangas. Interrogé à propos de KAT à quelques heures de leurs retrouvailles, Gobzilla n’a donc pas hésité à rendre un bel hommage à son ancien coéquipier sous le cercle :
C’était génial (avec lui). Dès le premier jour, il m’avait dit qu’il serait là pour moi dès que j’en aurais besoin et il a rendu ça vraiment fun d’intégrer l’organisation. On s’entendait très bien en dehors du terrain. Je sentais qu’il voulait vraiment me voir heureux et avoir du succès et logiquement, ça se transpose aussi à l’équipe. Les coéquipiers veulent te voir réussir.
On pouvait le sentir dans le vestiaire, on pouvait le sentir sur le terrain. C’est vraiment ce que j’ai ressenti dès mon premier jour ici. On a connu de l’adversité, on a traversé des galères en tant qu’équipe, mais tu pouvais être sûr qu’on se souciait les uns des autres en tant que personnes. Je pense que c’est ce qui nous a permis de revenir.
Il est vrai que le départ de Towns a initialement fait très mal à Minnesota, dont le début de saison fut largement en deçà des attentes. En même temps, il fallait intégrer Julius Randle et Donte DiVincenzo tout en apprenant à jouer sans le big man pour la première fois depuis 2015. Pas une mince affaire quand on parle d’un joueur pareil.
Rudy Gobert et Karl-Anthony se sont tout de suite très bien entendus à l’arrivée du Français aux Timberwolves et cette amitié existe d’ailleurs toujours. En revanche, on peut être sûr que les deux intérieurs ne se feront absolument aucun cadeau jeudi soir.
