Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Drafté par les Spurs un an avant Victor Wembanyama, Jeremy Sochan s’est chargé de l’accueillir au sein de la franchise et apprend depuis à évoluer à ses côtés. Dix-huit mois plus tard, l’ailier polonais s’est épanché sur les liens qui les unissent sur le terrain.
Et dire qu’il y a un an environ, ils faisaient l’objet de théories loufoques compte tenu de leur manque d’automatismes et de cohésion sur les parquets NBA. À l’époque utilisé comme meneur de jeu aux Spurs, Jeremy Sochan éprouvait de grosses difficultés à servir Victor Wembanyama dans de bonnes conditions. Désormais, c’est plutôt ce dernier qui offre régulièrement des passes décisives à son coéquipier :
Sochan cuts/slips 🤝 Wemby dimes
— NBA University (@NBA_University) October 1, 2024
Sochan has excellent cut/slip timing, particularly off of Wemby post-ups. Made 73% of his cut FGA & 3rd in cut volume among non-centers. Wemby's passing/vision is unreal and this dance partnership will pay dividends in SAS for a long time. pic.twitter.com/Rv1lRpmmmN
Jeremy Sochan s’ouvre sur son entente avec Victor Wembanyama
Régulièrement servi au poste bas, Wembanyama dispose alors de plusieurs options pour sanctionner les défenses. Et comme l’illustrent les images ci-dessus, il lui arrive régulièrement de choisir celle consistant à trouver un Sochan passé dans le dos de son adversaire et fonçant en direction du panier. Le Polonais a d’ailleurs été interrogé à ce sujet ces dernières heures et a dévoilé les secrets de cette connexion :
Jeremy Sochan : Ce n’est qu’une question de lecture du jeu et de réaction. On essaie de le trouver quand il est ouvert et dans ces cas-là, la défense adverse se focalise vraiment sur lui. Du coup, je me retrouve à mon tour ouvert certaines fois et je fais en sorte de couper vers le panier au bon moment. On en discute souvent à l’entraînement ou pendant les matches et c’est une bonne chose. Ça fonctionne bien.
Une entente que certains justifieront par le travail des deux hommes, qui évoluent côte à côté depuis désormais plus d’un an. Un journaliste américain a quant à lui soumis l’hypothèse… des cheveux de Sochan, facilement visibles pour Wemby grâce à leur couleur vive :
Jeremy Sochan : Je ne sais pas trop, peut-être ! C’est vrai que c’est plus facile de me voir sur le terrain. Peut-être que ça aide Victor, je ne sais pas. Je ne lui ai pas posé la question mais je devrais le faire !
En attendant d’en avoir le cœur net, les Knicks peuvent déjà commencer à se méfier, eux qui accueilleront les Spurs au Madison Square Garden le 25 décembre :
Jeremy Sochan : Je pense que je vais garder mes cheveux comme ça pour le Christmas Day, avec ce vert en mode Grinch, un peu festif.
Alors qu’ils paraissaient presque incompatibles sur le terrain un an plus tôt, Jeremy Sochan et Victor Wembanyama posent aujourd’hui de sérieux problèmes aux défenses adverses. La preuve d’une complémentarité dont se félicite le jeune ailier.