Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Actif pendant 21 ans sur le circuit professionnel, ce qui constitue une impressionnante longévité, Fabrice Santoro a eu la chance de visiter le monde entier ou presque. Mais c’est bel et bien une expérience sur le sol français, plus précisément en Corse, qui l’a le plus marqué. Il s’en était d’ailleurs expliqué il y a quelques années à peine.
Être tennisman professionnel n’est pas toujours un métier facile, et les déboires mentaux récents de Caroline Garcia, par exemple, l’illustrent. Il n’en demeure pas moins que ces athlètes d’exception peuvent, grâce à leur métier, visiter la planète dans ses moindres recoins, sur chacun des continents. Un avantage non-négligeable.
Fabrice Santoro se livre sur sa nouvelle vie en Corse
Dans un entretien accordé à « Sport et Tourisme », Fabrice Santoro est par exemple revenu sur certaines anecdotes issues de ses innombrables voyages dans le cadre de son métier. Le Tahitien a d’ailleurs mentionné quelques destinations particulièrement chères à son coeur :
Je garde un très très bon souvenir de l’Australie. Melbourne est une de mes villes préférées. Lorsque je suis là-bas, je m’y sens comme chez moi. J’ai également beaucoup apprécié la Nouvelle-Zélande. Ainsi que le Japon. Tokyo est une ville fascinante. Enfin ces dernières années, je suis tombé fou amoureux de la Corse. Aujourd’hui je partage d’ailleurs mon temps entre Paris et l’île de Beauté.
Cette découverte de la Corse a effectivement chamboulé le quotidien de celui qui fut surnommé le « Magicien » par Pat Cash. Et loin de certains clichés, Santoro assure avoir été parfaitement accueilli sur l’île :
La Corse, c’est un vrai coup de cœur. Je vis à côté d’Ajaccio. Depuis la maison, j’ai une très belle vue sur l’archipel des Sanguinaires. C’est exactement le point de vue que je voulais avoir lorsque j’ai découvert la Corse. Le coucher de soleil sur les Sanguinaires, c’est tout simplement magnifique. Magique même.
Lorsque je me suis installé en Corse, j’ai été très bien accueilli avec sur place de très bons amis qui ont facilité mon adoption. Aujourd’hui j’y suis une bonne partie de l’année. Entre mer et montagne, j’ai besoin d’y être. Me rapprocher de la nature, c’est essentiel pour moi.
Alors s’il devait poser ses valises pour de bon à un seul endroit, de quel côté le coeur de l’ancien numéro 17 mondial pencherait-il ? Là encore, vous l’aurez compris, c’est la Corse qui tient la corde :
Difficile. Tahiti, c’est trop loin par rapport à la famille. Idem pour Melbourne. Donc si je devais me poser, s’installer sur un seul et unique endroit, oui ce serait probablement la Corse. Avec bien sûr la possibilité de faire du sport. Quand on est proche de la nature, c’est plus pratique et accessible.
Si certains habitants issus de la France métropolitaine ou des DOM-TOM affirment parfois avoir connu des difficultés d’intégration en Corse, Fabrice Santoro, lui, vit un rêve éveillé. Désormais près d’Ajaccio durant la majorité de l’année, l’homme aux 6 titres en simple et 24 en double peut couler une retraite bien méritée !