NBA – Alexandre Sarr sans détour sur la mode des joueurs avec du vernis : « Je t’en…

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

S’il connait une saison compliquée avec les Wizards, Alex Sarr avait eu droit à un vrai traitement de superstar avant la Draft, lui qui était annoncé dans le Top 3. Il avait dû répondre à de nombreuses sollicitations médiatiques, pas toujours très simples.

Alexandre Sarr, à l’image du reste de sa cuvée de Draft, ne réalise pas le début de carrière le plus impressionnant. Après 22 matchs et autant de titularisations, le jeune pivot des Wizards tourne à 10.9 points, 6.3 rebonds, 2 passes décisives et 1.8 contre de moyenne. C’est solide, prometteur, mais pas forcément à la hauteur des n°2 du passé.

À sa décharge, il n’est pas aidé puisque l’effectif de Washington est encore jeune, inexpérimenté, et donc pas armé pour tenir tête aux bonnes équipes de la conférence Est. Avec 3 victoires et 21 défaites, l’important pour les Magiciens est surtout de prendre du plaisir et de développer des automatismes pour les années à venir.

La question piège posée à Alex Sarr avant la Draft

Bref, avant de retomber dans un relatif anonymat dans la capitale, Alex Sarr avait eu droit à un traitement de superstar à New York lors de la semaine d’avant Draft. Le média Overtime avait notamment décidé de le suivre, et les fans francophones peuvent désormais se plonger dans cet instant spécial de l’intérieur. Par exemple, en pleine séance manucure, il avait dû répondre à une question bourbier.

Tu penses quoi des mecs qui mettent du vernis ?

Alexandre Sarr : Je pense que si t’aimes bien le vernis, je t’en prie. Tout le monde est libre de faire ce qu’il veut.

Si la question peut paraitre légèrement déplacée, elle a été au coeur de nombreux débats Outre-Atlantique lors du processus de Draft, puisque le rookie des Sixers Jared McCain a fait du vernis sa marque de fabrique. À une époque où la masculinité et la virilité ont des définitions multiples, tous les observateurs ne comprennent pas cette mode.

Pas de souci pour Alexandre Sarr en revanche, il a l’ouverture d’esprit nécessaire pour comprendre que les choix des uns et des autres dépendent de leurs goûts et de leur sensibilité. D’ailleurs, quelques heures avant d’être appelé par Adam Silver sur la scène du Barclays Center, il s’était offert une petite séance manucure / pédicure pour être propre jusqu’au bout des ongles pour le plus beau jour de sa vie.

Avant même de mettre le pied en NBA, Alexandre Sarr avait pu constater une chose : les questions posées aux joueurs ne sont pas toujours simples. Maitriser la communication est une nécessité pour s’imposer au haut niveau.