L’avis honnête de Léon Marchand sur son rival Kristof Milak, recordman du monde : « Je le…

Kristof Milak et Léon Marchand
FINA (DR) / SwimSwam (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

À l’heure actuelle, Léon Marchand et Kristof Milak sont les deux meilleurs nageurs de papillon de la planète. Le phénomène français avait d’ailleurs donné son opinion très franche sur son adversaire superstar, après l’avoir battu aux JO de Paris cet été.

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Avec quatre médailles d’or, Léon Marchand a éclaboussé de son talent les Jeux Olympiques de Paris. Mais s’il fallait retenir une performance en particulier du jeune nageur, ce serait sans contestation le 200m papillon. Il faut dire que le Français s’est imposé dans une fin de course totalement dingue face au Hongrois Kristof Milak, qui avait été en tête pendant la quasi-totalité de la distance avant de se faire doubler :

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Un véritable exploit de la part du Toulousain, d’autant qu’il confiait à France Télévision peu après la fin du tournoi que la préparation de la course n’avait pas été idéale :

Je me suis levé avec peu d’énergie, j’avais mal aux jambes. Beaucoup de doutes, parce que j’allais nager avec le meilleur du monde tout simplement. Et je crois que j’avais tellement envie de bien faire que j’avais plus de pression que sur les autres courses.



Léon Marchand cash sur son 200m papillon aux Jeux Olympiques de Paris

Pour rappel, Milak est tout simplement l’un des plus grands nageurs de papillon de tous les temps, au même titre qu’un Michael Phelps dont il a battu le record du monde sur le 200m. La distance était donc sa spécialité… mais ça n’a pas empêché Marchand de le surprendre grâce à une stratégie aux petits oignons, mais aussi la sublime ferveur du public comme il l’expliquait à Eurosport quelques heures après son sacre :

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Le 200m papillon c’était incroyable, une course incroyable. J’arrive à toucher devant, je le remercie Milak parce qu’on a fait une course incroyable, on a réussi à se dépasser, pour le coup c’était top. (…) Je savais qu’il avait plus de vitesse, donc je voulais rester à peu près pas trop loin de lui, c’est ce que j’étais aux 150 mètres. Je me suis dis : « bon allez, faut que j’envoie une grosse coulée », c’est ce que j’ai fais.

J’ai eu le frisson dans la coulée parce que j’arrivais un peu à remonter, et après j’entends toute la piscine qui m’aide à rattraper et je touche devant, c’était énorme.

Sans contestation l’un des plus grands moments de cette édition parisienne, tout le monde ayant regardé de près le finish entre les deux superstars. Certaines disciplines ont même été interrompues pour que le public puisse le suivre.

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Léon Marchand le sait, le niveau dingue de Kristof Milak lui a permis de se surpasser et même de réaliser l’impensable sur le 200m papillon aux Jeux Olympiques de Paris. Il n’éprouve donc que du respect pour ce dernier, tant mieux car leur rivalité pourrait être l’une des plus passionnantes de la natation pendant les années à venir.

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