Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Superstar incontestée des Jeux Olympiques de Paris, Léon Marchand s’y est également retrouvé sur le plan financier. Les gains enregistrés pour ses quatre titres olympiques avaient ainsi été dévoilés par le quotidien La Dépêche, peu après le tournoi.
Il carne clairement l’avenir du sport français, en compagnie de Victor Wembanyama, Antoine Dupont ou encore des jumeaux Lebrun. Il faut dire que les Jeux Olympiques 2024 de Léon Marchand furent un véritable triomphe, le Toulousain s’imposant par quatre fois dans le bassin parisien et terminant même avec cinq médailles en tout. Une moisson absolument unique dans l’histoire des athlètes bleu-blanc-rougee.
L’occasion pour lui de se récompenser après des années de travail acharné, tant sur le plan des résultats sportifs que financiers. Car qui dit champion olympique dit aussi grosses sommes injectées sur le compte en banque, comme l’avait confié Florent Manaudou par le passé. Le quotidien La Dépêche s’était d’ailleurs penché sur le sujet :
La jolie somme touchée par Léon Marchand aux Jeux de Paris
Une moisson fruit d’années d’efforts et de sacrifices, qui va lui rapporter une certaine somme d’argent. Comme expliqué par La Dépêche du Midi avant les Jeux Olympiques, l’État récompense chaque athlète médaillé, à la hauteur du métal décroché : 80.000 euros pour l’or, 40.000 pour l’argent, 20.000 euros pour le bronze. Pour Léon Marchand, cela nous donne : 4×80.000 + 1×20.000 = 340.000 euros.
Des primes qui, si elles sont bien cumulables, n’en restent pas moins imposables. Cela dit, le prodige toulousain vit, lui, aux États-Unis depuis 3 ans, où il s’entraîne sous la direction du légendaire entraîneur Bob Bowman. Une résidence à l’étranger qui lui vaut une minoration de 15% du montant de ses primes, selon Le Parisien-Aujourd’hui en France. Ainsi, sur les 340.000 euros de prime, Léon Marchand va s’en voir retirer 51.000. Gains : 289.000 euros.
Parti aux États-Unis depuis quelques années afin de s’y entraîneur sous les ordres de l’ancien mentor de Michael Phelps, Marchand profite doublement de ce déménagement outre-Atlantique. Non seulement il lui a permis de franchir un cap significatif sur la plan sportif, mais le fait qu’il réside en dehors du territoire français lui permet également d’être moins impacté par la taxation que s’il séjournait dans l’Hexagone.
La somme touchée à Paris serait déjà énorme pour n’importe quel nageur, la rémunération étant très problématique au sein de la discipline, mais cela ne représente que de l’argent de poche pour la pépite quand on se rappelle ses sponsors. Pour rappel, il a signé des contrats avec des géants commerciaux tels que Omega, Porsche ou encore le groupe LVMH. Autant dire qu’il a de quoi être serein question finances.
Impôts oblige, Léon Marchand a perdu un peu d’argent sur ses primes olympiques mais s’en tire tout de même avec près de 300.000 euros en poche. Sans compter les profits que le nageur va enregistrer grâce à ses multiples sponsors.