Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
À la manière de ses glorieux aînés comme Henri Lacroix et Philippe Suchaud, Dylan Rocher est devenu une référence de la pétanque mondiale. Sacré à d’innombrables reprises à la fois à l’échelle nationale et internationale, le Sarthois est peut-être aujourd’hui le visage le plus connu de sa discipline en France. Alors il en profite pour faire des révélations, notamment sur l’alcool, souvent associé à une bonne partie de boules…
Champion du monde 7 fois, champion d’Europe 7 fois aussi, et champion de France à tant de reprises qu’on ne les compte même plus : Dylan Rocher est un grand dans l’histoire de la pétanque tricolore. Tireur d’exception, « Didi la Foudre » s’est taillé une réputation qui va désormais bien au-delà des frontières de l’Hexagone. Et cette notoriété, il l’assume.
Déjà passé dans plusieurs émissions très suivies, comme « C A Vous », Rocher donne quelques précisions sur ce milieu de la boule. Une question à laquelle il n’échappe pas ? L’alcool. En effet, la pétanque est bien souvent considérée sous le prisme d’un loisir, auquel on associe immanquablement ou presque un verre de Pastis ou de Ricard. Mais au top niveau, les choses sont largement différentes.
Dylan Rocher refroidit tout le monde sur l’alcool et la pétanque
Invité de RMC ce mercredi, le trentenaire a été interrogé sur l’image parfois négative qu’a la pétanque auprès d’une certaine presse. Et lui ne cache pas vouloir s’en éloigner :
Tout à fait. Moi depuis tout petit, j’essaie de casser cette image de Ricard, un peu à l’ancienne. (Vincent Moscato le coupe et lui demande s’il en boit quand même). Pas du tout, je n’aime pas l’anis !
Sur sa lancée, Rocher a ensuite révélé que des contrôles étaient réalisés lors des compétitions, à la fois pour l’alcool, mais également pour des produits dopants :
Il faut savoir qu’on a des contrôles d’alcoolémie et des contrôles anti-dopage. Certes, ce n’est pas un sport qui demande du cardio, mais c’est un sport où on piétine beaucoup, on est accroupi, debout…
Une mise au point salutaire, qui a été suivie par le rappel d’une évidence : les boulistes sont bel et bien des sportifs de haut niveau, et ils vivent comme tels. Interrogé par Denis Charvet sur son entraînement, Rocher a ainsi précisé :
Aujourd’hui, mon entraînement est plutôt physique. Je fais beaucoup de foot, de vélo, j’ai une salle de sport à la maison… Donc je m’entraîne surtout physiquement, mais également au tir de précision. C’est une discipline qui demande de l’entraînement. Après, en triplette, on joue tellement toute l’année, que quand je peux éviter de jouer je pense un peu à d’autres choses.
Si les tournois de pétanque aux quatre coins de la France continuent généralement de s’accompagner de bière et de Ricard à profusion, Dylan Rocher a tenu à fermement souligner la différence avec les professionnels. Dans le haut niveau, la performance et la concentration sont des clés absolues, et il est hors de question de boire un coup en compétition. Voilà qui est dit !