Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Sans Stephen Curry et ses tirs à trois points, qui sait si les États-Unis auraient battu la France en finale des Jeux Olympiques. Quelques mois après, le Chef est d’ailleurs revenu sur cette rencontre en dévoilant sa préparation face aux Bleus.
Les Jeux Olympiques 2024 de Stephen Curry le prouvent : on peut encore découvrir de nouvelles choses à 36 ans. Ça peut surprendre, mais ce fut la première fois que le meneur participait à la compétition. Il avait raté Rio en 2016 pour se reposer après la défaite en Finales contre Cleveland, puis Tokyo en 2021 pour des soucis de santé.
C’est donc au sein d’une escouade incroyable en termes de talent que le Warrior a fait ses débuts sur la plus grande scène mondiale du sport et il a d’ailleurs terminé avec la médaille d’or autour du cou. Un trophée de plus à ajouter à une armoire déjà pleine à craquer… Cela étant dit, le parcours jusqu’au sacre ne fut pas un long fleuve tranquille.
Stephen Curry cash sur sa gestion de la pression aux JO
Avant même d’évoquer la finale très serrée face à la France où il s’est illustré avec des tirs à trois points ultra-clutch, Curry avait en effet déjà sauvé les siens un tour plus tôt contre la Serbie qui avait mené pendant la majorité de la rencontre. Sans sa prestation à 36 points et 9 tirs primés, Team USA n’aurait pas gagné… Ce sang-froid implacable, le Chef l’a récemment expliqué de manière simple sur le podcast Dubs Talk :
J’ai imaginé ce moment pendant tout ce temps. Cela faisait partie de la méditation de pleine conscience que je suivais.
La préparation psychologique est primordiale, même pour quelqu’un comme le quadruple champion qui a déjà tout connu. Cela lui a d’ailleurs été d’une grande aide pour disputer le dernier carré de la compétition à Paris :
Lors de la remontée contre la Serbie et du match pour la médaille d’or, le type de nervosité et d’adrénaline qui se produit, j’ai dû à plusieurs reprises imaginer dans ma tête l’environnement exact dont vous parlez : monter sur le podium, porter tous le même équipement, voir le drapeau s’élever et l’hymne national retentir. J’ai essayé d’imaginer cela. Cela s’est presque manifesté d’une certaine manière.
Vous acceptez en quelque sorte les enjeux auxquels vous êtes confrontés et je pense que c’était une bonne façon d’aborder ce processus.
Quand on se rappelle la façon dont il a traumatisé la France tout entière, on se dit que l’approche psychologique de Baby Face fut effectivement la bonne.
Même les plus grandes superstars du sport continuent de travailler leur gestion de la pression jusque tard dans leur carrière, comme Stephen Curry. De quoi lui permettre de ne pas perdre ses nerfs au bon moment contre la France… malheureusement.