Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Arrivé cet été aux Spurs en provenance de Sacramento, Harrison Barnes n’a appris à découvrir Victor Wembanyama qu’à partir de fin septembre. Il a depuis pu cerner et s’exprimer sur l’activité hors-basket qui accapare l’emploi du temps du Français.
Équipe la plus jeune de NBA l’an dernier, les Spurs et leurs dirigeants ont décidé d’apporter un peu d’expérience à leur effectif pendant l’intersaison. Ce sont ainsi deux vétérans qui ont débarqué à San Antonio, à savoir Chris Paul et Harrison Barnes. À leur arrivée, aucun d’entre eux n’a toutefois hérité des clés du camion, propriété de Victor Wembanyama. Mieux valait dès lors pour eux se faire bien voir auprès du Français.
Le plan de Harrison Barnes pour se rapprocher de Wembanyama
Recrutés presque simultanément pas les Spurs, Barnes et Paul tâchent depuis de tisser des liens avec Wembanyama pour le bien de leur équipe. Dans le cas du Point God, cela passe notamment par l’apprentissage de la langue française, a priori plus délicat que prévu. Les deux hommes viennent par ailleurs de trouver un autre moyen pour ce faire, rapporté ces dernières heures par Maxime Aubin de L’Équipe :
Si Chris Paul s’est mis au français, c’est aussi pour se rapprocher de Victor Wembanyama, la jeune star des Spurs avec qui il espère développer une complicité sur et en dehors du terrain. Sa dernière idée ? Monter un club de lecture avec l’aide de l’autre vétéran de l’équipe, Harrison Barnes (32 ans).
Une initiative qui se serait avérée logique aux yeux de Barnes.
En effet, selon ce dernier, son partenaire tricolore aurait toujours un livre à portée de main. De quoi garantir le succès de ce projet auprès de lui :
Harrison Barnes : Vic est toujours en train de bouquiner. On s’est dit qu’on pouvait essayer de réunir les gars en lisant le même livre et en en parlant ensuite. Il a adoré l’idée.
Avec Barnes, CP3, Tre Jones, Harrison Ingram et David Duke Jr., Wemby a donc accepté de former ce « book club », qui n’a en réalité pas encore effectué sa première réunion. Il faut dire que le premier ouvrage choisi, « Le Nom du Vent », compte 648 pages et requiert donc un certain temps pour être lu. En attendant, l’international tricolore se réjouit de pouvoir partager cette passion avec certains de ses partenaires :
Victor Wembanyama : J’adore ce type de romans. Plus que les séries TV, c’est ma manière de m’évader du monde réel. Je viens tout juste de le commencer. La traduction française a mis un peu de temps à arriver. C’est super de pouvoir avoir ce genre d’activité. On passe tellement de temps ensemble qu’avoir des points communs comme ça, ça rapproche.
Afin de créer une alchimie avec Victor Wembanyama qui va bien au-delà du basket, Chris Paul et Harrison Barnes ont créé un club de lecture aux Spurs. Une méthode logique pour se rapprocher du Français, grand amateur de littérature.