Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Encore vice-championne olympique cet été à Paris, l’Équipe de France se voit promise à un brillant avenir. Membre de la sélection, Paul Lacombe a d’ailleurs donné son avis sans détour sur cette escouade désormais dirigée par Frédéric Fauthoux.
Entre la retraite internationale de Nicolas Batum et le départ de Vincent Collet en tant que sélectionneur, c’est une véritable page qui s’est tournée pour l’Équipe de France après les Jeux Olympiques de Paris. Pour autant, il y a de quoi se montrer plus qu’enthousiaste quant à l’avenir de cet effectif, tant les perspectives s’avèrent alléchantes et notamment en vue des JO de Los Angeles.
Rudy Gobert ou encore Evan Fournier ne seront peut-être plus là dans quatre ans, mais certains des futurs leaders tricolores sont d’ores et déjà des membres incontournables de la sélection. Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly par exemple ont participé aux Jeux dans la capitale, l’Alien étant même le porte-étendard de la balle orange dans l’Hexagone.
Paul Lacombe honnête sur les attentes envers l’Équipe de France
Et tout cela reste sans citer des pépites comme Alex Sarr, Zaccharie Risacher ou encore Nolan Traoré qui devraient également intégrer le roster dans les mois qui viennent… Clairement, on assiste à une génération historique pour le basket-ball français. Toujours membre des Bleus, Paul Lacombe s’est montré très clair en interview avec la First Team :
Je ne vais pas te mentir : aujourd’hui à mon poste, quand tu regardes il n’y a que des animaux ! Il y a des mecs qui ne sont même pas pris et tu sais quand tu vois, quand tu lis les débats, tu te dis : la liste elle est énorme ! Tu vois, à une époque, c’était dur de trouver douze joueurs de qualité et c’est là où je suis presque un peu triste, parce que si j’avais été dix ans avant…
Il y avait des époques où ça ne faisait même pas de médailles, ça ne faisait rien. Cette année, c’est genre tu te plains parce que tu… À juste titre, aujourd’hui on est devenu dur avec cette équipe parce qu’elle est censée être excellente, parce qu’au niveau de la qualité qu’on. Mais t’imagines il y a dix ans en arrière, c’était pas le cas. Il y a dix ans, tu finissais cinquième t’étais heureux.
Même avec des légendes Tony Parker, Boris Diaw ou encore Florent Piétrus, l’EDF a en effet souvent dû se contenter de regarder les autres nations truster les premières places en compétition internationale. C’est d’ailleurs pour cela que le titre à l’Eurobasket 2013 fut autant célébré… Mais aujourd’hui, les ambitions de la sélection sont encore plus bien plus grandes.
L’Équipe de France n’a encore jamais été aussi profonde et talentueuse, faisant littéralement exploser les attentes à son égard. De son côté, Paul Lacombe regrette presque d’être né trop tôt pour vraiment pouvoir participer à cette génération dorée de la belle orange dans l’Hexagone. On comprend…